>>Singapour reste la ville la plus chère du monde devant Hong Kong, Paris 5e
>>Immobilier : Londres et Paris restent les villes les plus chères de l'Union européenne
Rentrée 2016 difficile pour les étudiants qui vont faire face à des coûts plus élevés. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les étudiants parisiens doivent débourser en moyenne 1.156 euros par mois pour leur logement, leurs transports et leurs dépenses courantes, selon ce classement qui complète une enquête sur le coût de la rentrée publiée dimanche 14 août par le premier syndicat étudiant.
La capitale devance Créteil (1.035 euros), Nanterre (1.024 euros), Nice (906 euros), Lyon (856 euros) et Bordeaux (831 euros). La ville la plus abordable est Limoges (655 euros), suivie de Poitiers (658 euros), Brest (661 euros), Saint-Étienne (684 euros) et Pau (692 euros).
"Le coût d'une année universitaire varie du simple au double", dénonce l'UNEF qui, à moins de neuf mois de la présidentielle 2017, demande des mesures "pour garantir l'égalité sur tout le territoire" et "réduire le coût de la vie des étudiants".
Selon le syndicat, "ces inégalités s'expliquent principalement par les variations des prix des loyers, qui représentent en moyenne 55% du budget moyen annuel d'un étudiant et peuvent atteindre dans certaines villes près de 3/4 du budget moyen, comme à Bordeaux".
Côté transports, le budget passe du simple au triple entre Toulouse (100 euros par an) et Lyon (310 euros par an), alors qu'en Ile-de-France l'abonnement revient à 341 euros par an.
"Un certain nombre de collectivités font reposer cette année encore le poids de leurs difficultés budgétaires sur les épaules des étudiant-e-s en augmentant leurs tarifs : c'est le cas par exemple à Bordeaux (+15 euros), Lyon (+8 euros) ou encore Paris (+7 euros)", dénonce l'UNEF.
Le syndicat réclame "la généralisation d'un demi-tarif étudiant pour les transports dans toutes les villes universitaires".
Avec un coût de la vie de 800 euros par mois en moyenne, les étudiants renoncent parfois à certaines dépenses, notamment en matière de santé et de culture, pour "assurer le paiement de leurs dépenses obligatoires", déplore encore l'UNEF.
Les étudiants bénéficient d'aides financières, mais elle sont "très inégales en fonction de la ville universitaire" et certains dispositifs sont "menacés par l'austérité budgétaire", s'alarme le syndicat étudiant.