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Le nouveau dispositif sera présenté aux élus le 9 mai en Conseil de Paris par la maire Anne Hidalgo. |
Ce dispositif, qui sera présenté aux élus mardi 2 mai en Conseil de Paris par la maire socialiste Anne Hidalgo, est l'un des outils d'une palette d'initiatives, déjà démarrées, en expérimentation ou à venir, destinées à "renforcer et amplifier la vitalité commerciale" et le soutien de la collectivité aux commerçants et artisans.
La capitale qui se "caractérise par une très forte densité de commerces, d'une exceptionnelle diversité", compte 62.000 enseignes de proximité, selon la Ville, mais celles-ci doivent pouvoir aussi s'adapter aux nouvelles formes de commerce (en ligne, alternatif, etc).
Ce nouveau dispositif est basé sur deux axes.
Un "contrat de revitalisation commerciale", porté par la société d'économie mixte de la Ville Semaest, va d'une part s'attacher à améliorer l'offre commerciale dans 12 micro-quartiers de la capitale qui manquent de commerces ou sont touchés par la "mono-activité" (textile, informatique, etc).
La Semaest interviendra dans le parc privé et sera doté d'un budget de 37 millions d'euros versés sur 12 ans pour acheter et aider à l'implantation de 200 locaux.
Un groupement d'intérêt économique (GIE) va d'autre part réunir pour la première fois les bailleurs sociaux de la Ville (Paris-Habitat, SIEMP, RIVP) avec l'objectif qu'ils s'entendent pour proposer une offre "de qualité et diversifiée", ainsi que réduire la vacance dans les 6.500 locaux qu'ils gèrent, soit 10% des commerces parisiens.
En parallèle, un accompagnement du commerçant est prévu, ainsi que des offres de loyers moindres que le prix du marché. Sera également mise en place une "porte unique" (locaux dédiés et site internet) pour aider les commerçants recherchant un local.
Le "plan commerce" de la mandature - doté d'un budget global de 53 millions d'euros - prévoit des dizaines d'autres initiatives qui se développent progressivement : aides à la "visibilité grâce au numérique", installation de halles alimentaires, aides à la logistique, création d'un label "Fabriqué à Paris", expérimentation de livraisons "propres" sur des marchés alimentaires parisiens, etc.
"Ces outils impulseront une nouvelle dynamique dans de nombreux secteurs, grâce à la réinstallation de commerces, d'artisanat et de services du quotidien, fortement demandés par les Parisiens", a résumé Olivia Polski, adjointe au commerce en charge du dossier.