>>Le Parc national de Cuc Phuong
>>Temples dédiés à deux rois de la dynastie des Dinh et des Lê
Située dans la commune de Gia Thanh, district de Gia Viên, province de Ninh Binh (Nord), la grotte de Dich Lông fut découverte en 1739. Comme une stalagmite à l’intérieur de la grotte avait la forme d’un Bouddha, on décida d’y ériger un autel.
Située sur le flanc de la montagne Dich Lông, la pagode éponyme est comparée à une «flûte de la montagne». |
En 1740, la grotte fut transformée en pagode. Large comme une maison à dix travées, elle est ornée de statues de Bouddha, d’Arhant (La-han) et du Génie gardien se dressant sur des socles de marbre. Particulièrement belles sont les deux statues de Bouddha sculptées.
Les formations calcaires changent de couleur
La grotte se compose de trois cavités successives : la grotte du culte bouddhique, la grotte de l’obscurité et la grotte de la clarté. Les stalagmites et stalactites arborent des formes très variées, et les plus originales ont leur nom : l’éléphant qui boit de l’eau, l’éléphant à genoux, le tigre qui bondit, le phénix qui danse, le dragon qui boit, la guenon qui porte son bébé sur le dos, etc. La voûte constitue une vraie peinture, avec comme artiste la nature.
L’originalité de cette grotte, c’est que les formations calcaires changent de couleur en fonction des rayons du soleil : roses à l’aube, cristallines à midi, elles deviennent rouge foncé au crépuscule. On y trouve aussi l’entrée au Paradis et la descente au Enfer. Cette dernière est animée par la musique sans fin de l’eau qui s’écoule goutte à goutte des concrétions calcaires.
Pour atteindre la grotte lumineuse, il faut d’abord passer par la grotte sombre dont la profondeur est d’environ 250 m. Lorsque le vent souffle fort, elle chante comme une flûte : en effet, «Dich» signifie la flûte et «Lông», le vent. Une fois, le roi Minh Mang (1820-1840) alla la visiter et lui donna le nom de «Nam Thiên Dê Tam Dông» (La troisième belle grotte).
Thuy Hà/CVN