Cadillac ATS |
Signe des temps, General Motors a servi cette année du champagne et des bouchées au homard lors de la conférence de presse de sa filiale haut de gamme Cadillac.
En 2009, au plus fort de la pire crise économiques depuis la Grande Dépression aux États-Unis, le numéro un américain de l'automobile a fait faillite, n'échappant à la disparition qu'au prix d'un soutien gouvernemental massif de 50 milliards de dollars, tandis que son rival Ford accumulait des dettes abyssales.
Tous deux génèrent aujourd'hui de confortables bénéfices grâce à une radicale restructuration et un net redressement de leurs ventes. "Il n'y a rien de tel que la concurrence au plus haut niveau pour faire ressortir le meilleur des gens", a lancé Dan Akerson, Pdg de GM, le 8 janvier lors d'une présentation de la nouvelle Cadillac ATS 2013. "Je suis heureux de dire que nous avons une vaste collection de beaux véhicules en circulation dans le monde, et nous en avons encore d'autres qui arrivent sur le marché", a-t-il ajouté.
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Alors que le marché européen est déprimé, l'environnement devrait être favorable cette année que États-Unis.
Constructeurs et analystes tablent sur des ventes de 13,5 à 14,5 millions de voitures aux États-Unis en 2012, contre 12,8 millions d'unités en 2011 et 11,6 millions en 2010. Cela reste toutefois largement inférieur aux 15 à 17 millions de véhicules par an vendus pendant la dizaine d'année précédant l'effondrement du marché automobile en 2008.
Au niveau mondial, les ventes de voitures devraient augmenter de 70 millions d'unités en 2012 à 110 millions en 2020, a prédit le 8 janvier à Detroit le directeur général de Mercedes, Dieter Zetsche. "Une part disproportionnée de cette croissance ira vers le segment haut de gamme", a-t-il ajouté, soulignant l'importance que prend le marché des voitures de luxe, dominé dans le monde entier par les constructeurs allemands, et notamment aux États-Unis où ils ont détrôné Toyota et son enseigne Lexus l'an dernier.
AFP/VNA/CVN