>>Le culte des Déesses-Mères présenté en Inde
>>Le culte des Déesses-Mères des Trois mondes, une croyance purement vietnamienne
Le Festival de culte des Déesses-Mères est l'apogée de l’Année nationale du tourisme placée sur le thème «Les couleurs du Nord-Ouest». |
Photo : Thê Duyêt/VNA/CVN |
Le temple Dông Cuong de Yên Bai est un site historique et culturel important dans le réseau de lieux de culte des Déesses-Mères. Ce culte a été inscrit sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.
Le Festival de culte des Déesses-Mères a réuni des artistes populaires pratiquant le culte des Déesses-Mères de l’ensemble du pays. Dans le cadre de ce festival de deux jours, il y a une exposition de photos, d'images et des rites dans les pratiques liées à la croyance Viêt dans les Déesses-Mères.
Pour répondre à des demandes d’ordre spirituel, à des attentes quotidiennes et pour attirer la chance dans la santé comme au travail, les communautés du Vietnam vénèrent les Déesses-Mères des Trois mondes : le monde céleste, le monde de l’eau et le monde des montagnes et des forêts.
Parmi ces Déesses-Mères, on trouve Liêu Hanh (une nymphe descendue sur Terre qui a vécu comme un être humain et est devenue nonne bouddhiste), désignée comme la Mère du monde, et d’autres esprits considérés comme des héros légendaires.
D’après le Professeur Ngô Duc Thinh, le culte des Déesses-Mères est une croyance multiculturelle qui n’existe qu’au Vietnam.
Une activité religieuse à la fois spirituelle et artistique
Cette pratique traditionnelle est constituée d'un culte quotidien, de la participation à des cérémonies et des rituels comme celui de la possession spirituelle, ainsi qu'à des festivals qui ont lieu dans des temples consacrés aux Déesses-Mères. Ces activités associées à la pratique aident à préserver une part de l’histoire de la communauté, de son patrimoine culturel et de son identité, avec certains aspects qui intègrent des costumes traditionnels, de la musique et des danses.
Les détenteurs et praticiens sont les membres du public, les gardiens de temples, les prêtres chargés des rituels, les médiums spirituels, les assistants et les musiciens qui transmettent oralement les connaissances et les savoir-faire aux nouveaux venus et aux membres des familles.
Le partage de valeurs communes et d’une croyance profonde en la compassion et en la grâce des déesses-mères est au fondement des relations sociales et lie les membres des communautés participantes. Le culte des Déesses-Mères contribue également à valoriser les femmes ainsi que leur rôle dans la société.
Le culte des Déesses-Mères est une singularité du Vietnam. Depuis des milliers d’années, cette croyance jouit d’une vitalité qui ne se dément pas, sans doute parce qu’elle est à l'origine du besoin spirituel de nos citoyens au fil des générations.
VNA/CVN