Conférence ministérielle sur la drogue, tenue le 16 février à Vienne. |
Le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), le Sud-Coréen Ban Ki-moon, participe également à cette conférence, qui relève de l'Office des Nations unies contre la drogue et la criminalité (ONUDC/UNODC). Il a insisté sur l'aide que pouvait apporter la communauté internationale à l'Afghanistan, mais également sur l'implication de Kaboul. "Nous devons être aux côtés de l'Afghanistan dans cette lutte", mais, "avant tout, le gouvernement afghan doit mettre la priorité sur la question des stupéfiants", a-t-il déclaré, rappelant que, selon les estimations de l'ONUDC, la production d'opium en Afghanistan avait augmenté de 61% en 2011 et représentait environ 15% du Produit intérieur brut (PIB) du pays.
"Rien ne serait plus dangereux que l'inaction" et "il y a besoin d'institutions efficaces, transparentes et démocratiques", a pour sa part souligné Alain Juppé. "La France est prête à prendre ses responsabilités, c'est un impératif de santé publique".
Les chefs de la diplomatie français et russe, qui co-président la conférence, doivent s'entretenir dans la matinée au sujet de la Syrie notamment.
Le Pacte de Paris, signé en 2003, promeut des projets de lutte contre le trafic d'héroïne en provenance d'Afghanistan avec la participation de 56 pays et une dizaine d'organisations internationales. Une douzaine de ministres sont présents le 16 février à Vienne, dont le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, ou encore le ministre afghan de la Lutte anti drogue, Zarar Ahmad Muqbel Osmani.
AFP/VNA/CVN