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Une femme a gravi la Statue de la Liberté à New York le 4 juillet. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Elle a résisté au début. Elle ne voulait pas répondre aux injonctions lui demandant de descendre", a indiqué Jerry Willis, porte-parole du National Park Service, ajoutant qu'elle avait été placée en détention de ce fait. "Nous pensons qu'elle protestait", a-t-il poursuivi, se basant sur ses commentaires auprès des policiers. Elle risque plusieurs inculpations fédérales, a-t-il souligné.
Cette femme, qui n'a pas été identifiée, est parvenue mercredi 4 juillet à atteindre le pied de la statue elle-même, forçant l'évacuation du monument le jour de la fête nationale américaine. Elle portait un T-shirt sur lequel était écrit "Rise and Resist" (Levez-vous et résistez) et a affirmé aux agents des forces de l'ordre qu'elle ne descendrait de la statue --symbole de l'accueil des immigrants aux États-Unis-- que lorsque les parents ayant franchi la frontière mexicano-américaine illégalement auraient retrouvé leurs enfants.
Plus de 2.300 mineurs ont été retirés de leurs parents en quelques semaines lorsque le président Donald Trump a décidé d'appliquer une politique de "tolérance zéro" en matière d'immigration clandestine. Après une vive polémique, il a fait machine arrière en juin mais les retrouvailles parents/enfants tardent à se concrétiser.
Après quatre heures, la femme a finalement accepté de quitter son perchoir en étant assurée par les policiers grâce à des cordages. L'opérateur Statue Cruises, qui transporte les touristes sur l'île de la Statue de la Liberté, a indiqué que plus de 2.000 personnes n'avaient pu embarquer à cause de cet incident.
Des médias locaux avaient rapporté dans un premier temps qu'elle faisait partie de manifestants qui étaient venus protester plus tôt sur le site. Mais l'organisateur de ce rassemblement, Rise and Resist NYC, a affirmé que son acte ne faisait pas partie de la mobilisation dont il était à l'origine.
Au moins six personnes ont également été arrêtées pour avoir déployé une banderole sur la partie basse du piédestal de Lady Liberty, appelant à "Abolir l'ICE", la police américaine des frontières. Elles risquent également des inculpations fédérales, a expliqué M. Willis.