>>Open d'Australie : "Baby Fed" sur la route de Nadal
>>Open d'Australie: Rafael Nadal efface un douloureux souvenir
Roger Federer en conférence de presse après sa victoire face à Rafael Nadal en finale de l'Open d'Australie, le 29 janvier 2017 à Melbourne. |
Photo : AFP/CVN |
Est-il important de creuser l'écart avec vos poursuivants pour le record des Grands Chelems ?
C'est ce qu'il y a de moins important. L'essentiel, c'est le retour, ce grand match contre Rafa. Le fait que ça se passe en Australie, où tant de gens ont compté pour moi comme Peter Carter et Tony Roche (deux de ses anciens entraîneurs), que je puisse le faire à mon âge après cinq ans sans gagner un Grand Chelem, c'est ça qui compte. La dernière chose qui compte, c'est le nombre des trophées.
Qu'avez-vous pensé quand vous avez été mené au cinquième set ?
Je me suis dit: +joue librement+. J'en avais discuté avec Ivan (Ljubicic) et Séverin (Luthi, ses entraîneurs) avant le match. Il fallait jouer la balle et pas l'adversaire. Les audacieux sont récompensés. Qu'au moins si je perde ce soit en jouant de nouveau un tennis offensif. J'ai continué à me battre et à y croire. C'est ça qui m'a fait jouer mon meilleur tennis à la fin du match, ce qui m'a un peu surpris.
Le fait d'avoir gagné contre Nadal rend-il la victoire encore plus importante ?
Rafa a eu une place particulière dans ma carrière. Il m'a poussé à être meilleur. Son jeu est compliqué pour moi. C'est le plus grand challenge pour moi de jouer contre lui. C'est donc très spécial de gagner contre lui car je ne l'avais pas battu depuis très longtemps dans une finale de Grand Chelem, depuis 2007.
Vous avez de nouveau été critiqué pour avoir pris un temps mort médical après le 4e set. Pouvez-vous dire pourquoi vous l'avez fait ?
J'ai mal à la jambe depuis le match contre Rubin (le 2e). Je suis content d'avoir pu m'en accommoder pendant le tournoi. En demi-finale (contre Wawrinka, il avait fait la même chose), je voulais voir si un massage pouvait m'aider. Ce soir, j'ai eu mal aux adducteurs à partir du troisième set. Je me suis dit que le règlement était là pour être utilisé. Je pense qu'on ne doit pas en abuser. C'est ce que je fais depuis vingt ans. Je suis le dernier à avoir recours aux temps morts médicaux. Me critiquer sur ce point-là, c'est un peu exagéré.
AFP/VNA/CVN