Biathlon/Dopage

L'IBU ne sanctionne pas mais demande aux Russes de s'expliquer

La Fédération internationale de biathlon (IBU), sous pression de ses athlètes, a donné jusqu'au 5 février à la Fédération russe pour s'expliquer sur les soupçons de dopage, mais n'a pris aucune sanction le 21 janvier lors d'une réunion de son bureau exécutif.

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Le biathlète russe Anton Shipulin vainqueur du 20 km individuel d'Antelseva, le 20 janvier 2017.

Réunie à Anterselva, en Italie, La Fédération internationale de biathlon (IBU) a fait savoir que 22 des 29 enquêtes ouvertes contre les Russes avaient été classées faute de preuves, rapporte l'agence allemande SID, filiale de l'AFP. Les sept autres enquêtes se poursuivent.

Cette réunion avait été convoquée pour statuer sur le sort des biathlètes russes, dont 31 ont été accusés de dopage par le rapport McLaren. Deux ont été suspendus par l'IBU en début d'année et les autres faisaient l'objet d'une enquête.

L'IBU a annoncé avoir donné jusqu'au 5 février à la Fédération russe de biathlon pour s'expliquer sur son rôle dans ce scandale de dopage qui touche de nombreux sports en Russie.

L'IBU souhaite par ailleurs pouvoir décider avant les Championnats du monde - qui s'ouvrent le 9 février à Hochfilzen - de convoquer un congrès extraordinaire, condition indispensable pour prendre les mesures réclamées par de nombreux biathlètes, qui reprochent à l'IBU son manque d'engagement dans la lutte antidopage.

Compte tenu des délais désormais très courts, tout porte à croire que l'équipe russe pourra participer normalement aux championnats du monde, ce qui fera sans doute grincer des dents parmi les athlètes.

Plusieurs biathlètes, dont les stars Martin Fourcade et Laura Dahlmeier, avaient en effet mis la pression ces derniers jours pour que soient prises des sanctions exemplaires avant l'ouverture des mondiaux.

"Je vais écouter ce que l'IBU a à dire, et si moi, et les autres athlètes, nous ne sommes pas satisfaits, nous le ferons savoir", avait lancé cette semaine le Français, qui domine outrageusement la Coupe du monde cette saison.

"Il faut agir maintenant, de façon conséquente, et de préférence avant les championnats du monde" (9 au 19 février à Hochfilzen, Autriche), avait renchéri l'Allemande Laura Dahlmeier, en tête de la Coupe du monde chez les dames. "Il faut un signe pour montrer au monde que nous sommes en faveur d'un sport propre et que l'IBU est totalement derrière nous".


AFP/VNA/CVN

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