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Onze personnes ont été tuées au cours des manifestations survenues le week-end dernier dans la capitale chilienne de Santiago et ses environs, a annoncé lundi 21 octobre sa maire, Karla Rubilar. On a ainsi recensé trois morts samedi 19 et huit autres dimanche 20 octobre, a-t-elle précisé lors d'une conférence de presse. Les manifestations provoquées par une hausse des tarifs du métro se sont transformées en émeutes contre le coût de la vie et le manque de services publics, avec des dizaines de stations de métro vandalisées ou incendiées. Le président Sebastian Pinera a décrété samedi 19 octobre l'état d'urgence dans la capitale et ses environs, imposant un couvre-feu avec une présence militaire. Il a ensuite annoncé la suspension de l'augmentation tarifaire, mais a dû prolonger l'état d'urgence devant la poursuite des émeutes. Mme Rubilar a jugé nécessaire de "reconstruire autant la ville que la confiance", en référence à la colère publique à l'encontre de la classe politique. Celle-ci "couvait depuis longtemps et nous ne l'avons pas vu venir".