>>Oman signe un nouvel accord de prospection pétrolière avec Shell Oman
>>Attaques en mer d'Oman: la Russie met en garde contre des "accusations gratuites"
>>WWF : la Malaisie, premier pollueur plastique océanique en Asie
Des touristes nagent dans une rivière de la région de Charqiya à Oman. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Situé dans le Sud de la péninsule arabique, Oman se distingue de ses voisins du Golfe par sa réputation de pays respectueux de ses paysages naturels et de sa faune sous-marine exceptionnels. Selon l'ONU, les sacs en plastique peuvent bloquer les cours d'eau et aggraver les désastres naturels.
"Les entreprises et institutions ont l'interdiction d'utiliser des sacs en plastique à usage unique afin de préserver l'environnement omanais", a indiqué le ministère de l'Environnement. Environ 2,3 millions de voyageurs se sont rendus dans ce pays en 2018, selon le décret publié sur son compte Twitter. La mesure, qui "entrera en vigueur le 1er janvier 2021" impose aux contrevenants "une amende administrative d'au moins 100 à 2.000 rials omanais (230 à 4.600 euros) au plus", ces montants étant "doublés en cas de récidive".
Le sultanat d'Oman est devenu ces dernières années une destination touristique de plus en plus populaire auprès des amoureux de la nature, avec ses hauts paysages montagneux aux profondeurs des eaux bleues du Golfe. Environ 2,3 millions de touristes se sont rendus dans ce pays en 2018, d'après l'ONU.
Oman est aussi réputé pour abriter des espèces de tortues en voie de disparition qui migrent chaque année vers ses plages pour y pondre leurs œufs. Les sacs plastiques, qui se retrouvent dans les mers et les océans, sont particulièrement néfastes pour ces animaux marins. Selon l'ONU, les sacs plastiques "bloquent les voies respiratoires et l'estomac de centaines d'espèces" et "sont souvent ingérés par des tortues et des dauphins qui les confondent avec de la nourriture".
Plusieurs pays ou régions à travers le monde ont pris des initiatives destinées à interdire ou limiter les plastiques à usage unique. La semaine dernière, l'émirat d'Abou Dhabi a annoncé sa volonté de les éliminer "d'ici 2021".
AFP/VNA/CVN