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| Le pays a pour objectif d'exporter 7,3 millions de tonnes de riz pour cette année |
| Photo : CTV/CVN |
Selon le président de cette association, Truong Thanh Phong, plusieurs problèmes devront être réglés d’ici la fin de l’année afin de pouvoir atteindre cet objectif.
D'une part, il faut déterminer les marchés difficiles mais de grands potentiels. Le Vietnam a fortement développé ses exportations de riz parfumé et du riz de haute qualité. Résultat : les exportations de riz haut de gamme du premier semestre ont eu une croissance de 52,66% en glissement annuel.
«J’ai demandé aux entreprises membres de la VFA de faire tout leur possible pour maintenir ce marché du riz parfumé», déclare M. Phong. Par ailleurs, toujours celui-ci, le Myanmar est considéré actuellement comme un adversaire inquiétant du Vietnam car le rendement de sa riziculture a fortement progressé ces dernières années, son potentiel de production demeure important, et en outre, le prix de son riz est très bas...
D'autre part, il est nécessaire de se concentrer sur les marchés importants du pays tels que la Malaisie, les Philippines et l’Indonésie.
Depuis de début de l’année, les commandes ont nettement augmenté grâce aux marchés émergents. La Chine est considérée comme un débouché potentiel sur le court comme le long terme. Ce premier semestre, le pays a accepté des commandes chinoises pour un total de 1,2 million de tonnes de riz, 900.000 tonnes ayant déjà été expédiées. La Chine est ainsi devenue le plus grand importateur du riz vietnamien.
Par ailleurs, d’ici la fin de l’année, il est important de privilégier l’exportation de riz parfumé vers les marchés africains dont les potentiels sont énormes. Selon les prévisions, en fin d’année, un grand volume de brisure de riz sera exporté vers la Thaïlande.
Le gouvernement vietnamien considère la République de Corée et le Japon comme deux marchés importants. Auparavant, le Japon importait entre 20.000 et 300.000 tonnes de riz vietnamien chaque année, mais ces dernières années, en raison d’inquiétudes sur l’emploi excessif de produits chimiques de protection des végétaux, il a suspendu ses importations.
Toutefois, en 2011, le Japon a analysé des échantillons de riz du Vietnam et a repris provisoirement ses importations. C’est pourquoi, d’après M. Phong, les entreprises qui veulent exporter du riz vers ce pays doivent s’approvisionner dans les régions aménagées et contrôlées sérieusement sur l’utilisation de produits chimiques de protection des végétaux.
Huong Linh/CVN