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Le logo du groupe Walt Disney à la bourse de New York, le 7 août 2017. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce n'est pas le seul souci du Royaume enchanté, qui subit une grève historique des scénaristes et acteurs et à des recettes médiocres dans les cinémas et sur les chaînes de télévision, ses canaux traditionnels.
Mercredi 9 août, Disney a publié des résultats trimestriels mitigés pour la période d'avril à juin - 22,3 milliards d'USD de chiffre d'affaires, en petite hausse sur un an mais légèrement inférieur aux attentes des analystes - et annoncé une hausse des prix pour Disney+.
L'abonnement mensuel à la plateforme, sans publicité, passera ainsi de 11 à 14 USD en octobre aux États-Unis, le double du prix initial il y a quatre ans.
"Nous avions déjà augmenté nos prix en 2022", a rappelé Bob Iger, le patron de la société, lors d'une conférence téléphonique mercredi. "Et nous n'avions pas assisté à des pertes significatives du nombre d'abonnés, ce qui était réconfortant".
Des grévistes devant les locaux des studios de Disney à l’occasion des 100 jours du mouvement social, le 9 août 2023 à Burbank en Californie. |
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L'entreprise a en outre prévu de resserrer la vis en 2024 sur le partage des mots de passe entre utilisateurs pour les empêcher de profiter gratuitement des contenus.
Cette méthode a permis à Netflix de voir son nombre d'abonnés bondir au deuxième trimestre. Le pionnier du secteur en compte plus de 238 millions dans le monde, contre 146 millions pour Disney+.
"Rebondir"
De fin septembre à fin juin, la plateforme de Mickey et Marvel a perdu 18 millions d'abonnés en tout, principalement à cause du marché indien. Hotstar, la déclinaison locale de Disney, pèse quasiment un tiers du total mondial, mais elle a perdu les droits de retransmission du championnat national de cricket.
En Amérique du Nord, le service a enregistré un léger recul de 1% du nombre d'abonnés, le deuxième consécutif.
Mais cet été, le nombre d'abonnés à Disney+, hors Inde, "va rebondir aux États-Unis et à l'international", a promis Kevin Lansberry, directeur financier par intérim.
Bob Iger s'est en outre félicité que 3,3 millions de personnes aient souscrit à l'abonnement avec publicités depuis son lancement en fin d'année dernière
En termes financiers, l'activité de streaming reste déficitaire, mais elle a continué à réduire ses pertes opérationnelles sur le trimestre, à 512 millions d'USD au lieu d'1 milliard l'année dernière à la même période.
"C'est encourageant", a commenté Paul Verna d'Insider Intelligence, "mais c'est principalement dû aux licenciements massifs et à la baisse des dépenses dans les contenus, plutôt qu'à de la croissance réelle".
Disney a par ailleurs vu ses ventes de films et programmes aux cinémas et chaînes de télévision diminuer de 7% sur un an, à 6,7 milliards de dollars. Le bénéfice opérationnel de l'activité a plongé de 23%, à 1,9 milliard d'USD.
Seuls les revenus des parcs d'attraction, croisières et produits dérivés ont progressé substantiellement, de 13%, à 8,3 milliards d'USD.
AFP/VNA/CVN