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La startup américaine Hyperloop One a effectué un second test réussi de son train à très grande vitesse. |
Le nouveau test réalisé le 29 juillet sur son site dédié dans le désert du Nevada a permis de faire circuler le prototype à 310 km/h, contre 112 km/h lors du premier essai complet, en mai.
Au total, l'Hyperloop One XP-1, le nom du prototype, a parcouru un peu moins de 450 mètres, a indiqué le groupe, qui dit avoir testé avec succès tous les composants du système.
À terme, l'Hyperloop, qui est maintenu en l'air grâce à un système de sustentation magnétique, doit atteindre 1.200 km/h, selon les projections initiales d'Hyperloop One.
"Nous avons montré que l'Hyperloop fonctionne réellement", a expliqué Shervin Pishevar, président exécutif et co-fondateur d'Hyperloop One, qui compte aujourd'hui près de 300 employés. "À partir d'aujourd'hui, nous passons au processus de commercialisation", a-t-il ajouté.
Hyperloop One est déjà en contact avec plusieurs gouvernements et partenaires potentiels, a expliqué le dirigeant de la startup qui a déjà levé 160 millions de dollars auprès d'investisseurs, notamment la SNCF.
"Il est probable que les premiers Hyperloop verront le jour à l'étranger" et non aux États-Unis, a indiqué Shervin Pishevar, sans plus de précision géographique. "La vitesse à laquelle d'autres gouvernements (que le gouvernement américain) peuvent travailler est un avantage". L'objectif reste la mise en service d'un Hyperloop en 2021, a indiqué le dirigeant.
Si elle apparait comme la plus avancée, Hyperloop One n'est pas la seule société positionnée sur ce marché des trains à très grande vitesse et sustentation électromagnétique.
Hyperloop Transportation Technologies (HTT) et The Northeast Smaglev, deux autres jeunes sociétés, développent également leurs propres projets.