Des membres des familles royales belge et britannique et la Première ministre Theresa May à Zonnebeke (Belgique) participent à l'hommage solennel pour le centenaire de la sanglante bataille de Passchendaele, en Belgique, le 31 juillet. |
La principale commémoration du centenaire, qui avait débuté dimanche soir 30 juillet, s'est déroulée lundi après-midi 31 juillet au cimetière militaire britannique de Tyne Cot, le plus grand du Commonwealth (11.961 tombes), près de Passchendaele (ou Passendale).
Elle a réuni le roi des Belges, Philippe, et la reine Mathilde, le prince Charles, le duc et la duchesse de Cambridge, Wiliam et Kate, ainsi que la Première ministre Theresa May.
"Nous nous souvenons (de Passchendaele) non seulement pour la pluie qui tomba, la boue qui alourdit les vivants et engloutit les morts, mais aussi pour le courage et la bravoure des hommes qui combattirent ici", a déclaré le prince Charles, en présence de descendants des soldats tombés au champ d'honneur.
Appelée aussi "Troisième Bataille d'Ypres", la bataille de Passchendaele a opposé les forces alliées, principalement britanniques, canadiennes et australiennes, à l'armée allemande du 31 juillet au 6 novembre 1917. Le champ de bataille fut transformé en immense bourbier par la pluie et les obus.
Le bilan de l'offensive britannique sera l'un des plus sanglants de la guerre d'usure sur le front occidental, avec plus de 250.000 tués côté britannique (dont 40.000 disparus) et au moins autant côté allemand.
Pour un résultat négligeable : la ligne de front (le "Saillant d'Ypres") est enfoncée de seulement 8 km après 100 jours. Même si l'attaque eut pour effet d'affaiblir les défenses allemandes et soulager la pression sur les poilus français.
Par l'épouvantable gâchis humain et ses gains dérisoires, Passchendaele fait partie des batailles de 14-18 qui symbolisent la "grande boucherie" et l'absurdité de la "Der des Ders".
AFP/VNA/CVN