>>La Bourse de Paris en légère baisse, Fed et présidentielle inquiètent
>>La Bourse de Paris baisse, rattrapée par la présidentielle
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris, à La Défense. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le contrat à terme de l'indice CAC 40 reculait de 0,15% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance, après deux fortes baisses consécutives cette semaine.
"Les indices européens devraient ouvrir en baisse ce matin dans le sillage de la publication des +Minutes+ de la Fed qui ont confirmé qu'il devrait y avoir en 2022 plusieurs hausses de 50 points de base (des taux directeurs, ndlr) ainsi qu'une baisse plus rapide et plus importante qu’attendue du bilan de la Fed", indique John Plassard, spécialiste en investissement chez Mirabaud.
La Banque centrale américaine (Fed) devrait accélérer la hausse de ses taux dans les prochains mois, plusieurs de ses responsables y étant favorables afin de combattre la forte inflation aux États-Unis, selon le compte-rendu de la réunion de son comité de politique monétaire des 15 et 16 mars, publié mercredi 6 avril.
Pour maîtriser l'inflation aux États-Unis, la Fed estime qu'il pourrait être "approprié" de revenir "rapidement" à des niveaux dits "neutres", c'est-à-dire autour de 2 ou 2,50%, alors que ses taux, qu'elle a légèrement relevés en mars, se situent actuellement entre 0,25% et 0,50%.
Ce rapport "a montré que les responsables de la Fed sont de plus en plus alarmés par la hausse des pressions inflationnistes et sont déterminés à envoyer un message aux marchés leur signifiant qu'ils agiront avec résolution pour l'enrayer", a confirmé Michael Hewson, analyste de CMC Markets.
"Tandis que le compte-rendu de la Fed était comme prévu adepte d'un politique monétaire plus restrictive, celui de la Banque centrale européenne aujourd'hui sera probablement plus contrasté", ajoute M. Hewson.
Le discours de la BCE semble en décalage avec sa celui de son homologue américaine : un membre du directoire de l'institution européenne a prévenu mercredi qu'un resserrement de la politique monétaire en zone euro risquerait de plomber l'activité économique déjà fragilisée.
Le géant pharmaceutique Sanofi a annoncé jeudi 7 avril l'approbation par la Commission européenne de son médicament Dupixent pour traiter l'asthme sévère chez les enfants de 6 à 11 ans.
AFP/VNA/CVN