>>Séisme au Japon: les secouristes entament une course contre la montre
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| Le Premier ministre japonais Shinzo Abe (2e à gauche) s'est rendu le 9 septembre, dans la petite ville d'Atsuma. |
M. Abe a visité la grande ville de Sapporo, où le séisme de magnitude 6,6 a laissé des routes éventrées et des maisons détruites.
Il s'est également rendu à Atsuma, une petite ville rurale gravement touchée, nombre de maisons ayant été ensevelies par un énorme glissement de terrain provoqué par le tremblement de terre.
Après cette visite éclair, M. Abe est rentré à Tokyo pour un conseil des ministres extraordinaire qui devrait allouer 540 millions de yens (4,2 millions d'euros) d'aide pour la région touchée.
Il a annoncé un bilan de 42 morts, selon des médias japonais dont la télévision NHK.
Les autorités locales, en revanche, parlaient dimanche soir 9 septembre de 39 morts et un disparu. Un précédent bilan faisait état samedi 8 septembre de 35 morts.
À Atsuma, les opérations de recherche d'éventuels survivants se poursuivaient dimanche 9 septembre.
Juste après le séisme, qui avait endommagé une centrale thermique, quelque trois millions de foyers s'étaient retrouvés sans électricité. Celle-ci a été rétablie quasiment en totalité, même si les autorités locales demandaient encore dimanche 9 septembre aux habitants de limiter au maximum leur demande, la fourniture restant instable.
Ce séisme est la dernière en date d'une série de catastrophes naturelles ces derniers mois au Japon.
L'ouest du pays n'a pas encore fini de se remettre du passage fin juillet du typhon le plus puissant depuis un quart de siècle, venant quelques semaines après des pluies d'une ampleur exceptionnelle qui avaient provoqué inondations et glissements de terrain et fait quelque 200 morts.