Virus
Niveaux records dans le monde, surtout sur le continent américain

La contagion du nouveau coronavirus atteint des niveaux records dans le monde, particulièrement sur le continent américain où le nombre de cas et de décès continue d'exploser, États-Unis et Brésil en tête.

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Un panneau indiquant la zone de stationnement pour les plats à emporter après la fermeture des salles de restaurant, le 1er juillet à Los Angeles.
Photo : AFP/VNA/CVN

Les sept jours écoulés ont été la pire semaine en terme d'infections depuis que la pandémie de COVID-19 est partie de Chine fin 2019, avec plus de 160.000 nouveaux cas quotidiens, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Et "60% de tous les cas de COVID-19 recensés jusqu'à présent ont été signalés au cours du mois dernier", a déclaré mercredi 1er juillet le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Flambée aux États-Unis

Epicentre actuel de l'épidémie, le continent américain recense 2,7 millions de personnes infectées sur 10,7 millions dans le monde.

Première puissance mondiale et pays le plus endeuillé de la planète (plus de 128.000 décès), les États-Unis ont atteint un niveau record avec plus de 50.000 nouvelles contaminations en 24 heures.

Dans plusieurs États les autorités ont refermé les bars, plages et autres lieux de rencontres dans lesquels ils s'étaient précipités après le déconfinement. Dans l'État de Floride (Sud-Est), qui a encore battu son record de nouveaux cas quotidiens avec 10.000 tests positifs jeudi 3 juillet, le gouverneur républicain Ron DeSantis a néanmoins exclu de fermer à nouveau les commerces.

Les États-Unis abordent un week-end sensible, avec samedi la fête nationale du 4 juillet, qui se déroulera sous restrictions renouvelées ou pause dans le déconfinement dans plusieurs États, notamment en Californie.

Le gouverneur du Texas a ainsi annoncé jeudi 2 juillet que le port du masque serait obligatoire dans les lieux publics.

Ce retour aux restrictions intervient alors que l'économie américaine a créé 4,8 millions d'emplois en juin - un record mensuel - grâce à la réouverture des commerces, bars et restaurants. Le taux de chômage s'établit ainsi à 11,1%, meilleur qu'en mai (13,3%) mais loin de son plancher historique pré-pandémie (3,5% en février).

"Approche globale"

En Amérique latine et aux Caraïbes, la situation reste également inquiétante, notamment au Brésil, où plus de 1.000 morts ont encore été enregistrés en 24 heures, faisant passer le bilan au-dessus des 60.000 décès, selon le ministère de la Santé.

Photo : AFP/VNA/CVN

Malgré cela, les restaurants, cafés et bars de Rio de Janeiro ont rouvert jeudi 2 juillet après trois mois d'inactivité, une initiative jugée prématurée par les experts.

Au Pérou, un dirigeant indigène, Santiago Manuin, qui défendait les droits fonciers des communautés amazoniennes, est mort mercredi 1er juillet du COVID-19. Les peuples autochtones en Amérique latine sont particulièrement vulnérables, en raison de la faiblesse de leurs systèmes immunitaires et de siècles de négligence de l'État.

L'Amérique latine pourrait enregistrer plus de 400.000 morts dans les trois mois faute de mesures sanitaires plus strictes, selon l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS).

Le COVID-19 a d'ores et déjà tué au moins 517.416 personnes sur la planète, selon un comptage jeudi 2 juillet de l'AFP.

Alors que démarre la saison estivale, de nombreux pays essaient de limiter un manque à gagner considérable pour le tourisme et les secteurs qui en dépendent, déjà estimé à 1.200 à 3.300 milliards d'USD, par l'ONU.

En Europe, les 27 pays membres de l'UE cherchaient par contre toujours jeudi  2 juillet un compromis sur leur plan de relance. Une nouvelle proposition chiffrée devrait être dévoilée la semaine prochaine.

D'ici là, le dirigeant espagnol Pedro Sanchez a déjà indiqué qu'il allait mener une réforme fiscale et augmenter les impôts pour contrer l'impact du coronavirus, promettant aussi d'injecter 9 milliards d'euros dans le système de santé publique, très éprouvé.

L'UE, où l'épidémie marque le pas malgré la subsistance de foyers de contamination, a rouvert mercredi 1er juillet de façon ciblée ses frontières. Elle a autorisé les vols en provenance de 14 pays de tous les continents, ainsi que de Chine sous réserve de réciprocité, ce qui n'est actuellement pas le cas. Mais la Hongrie a refusé de s'y conformer, invoquant des raisons sanitaires.

Beaucoup plus touchée que ses voisins nordiques par l'épidémie, la Suède, qui avait choisi de ne pas confiner sa population, va lancer un audit sur sa capacité à gérer pareille crise.


AFP/VNA/CVN

 

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