>>Nigeria: au moins 22 combattants de Boko Haram tués
>>Un grand nombre de soldats nigérians portés disparus après une embuscade de Boko Haram
Le Nigeria a confirmé que sept personnes au moins avaient été tuées et sept autres blessées dans une attaque suicide qui a frappé tôt lundi 23 juillet une mosquée dans l'État de Borno (Nord-Est). Certains habitants ont toutefois fait état de onze morts. Les blessés ont été évacués vers un hôpital de Maiduguri, chef-lieu de cet État, a indiqué Bello Dambatta, chef des opérations de secours à l'Agence nationale de gestion des urgences (SEMA). Les restes du kamikaze ont été retrouvés sur les lieux de l'attaque à Konduga, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Maiduguri, a-t-il confié à la presse. Le terroriste est entré dans la mosquée lors de la prière matinale, prétendant être un fidèle, avant de faire exploser la charge qu'il portait sur son dos, selon M. Dambatta et des témoins. Ali Kolo, chef d'une milice d'autodéfense de Konduga, a dit ne pas savoir comment le kamikaze s'était infiltré dans la ville avant d'attaquer la mosquée, ajoutant que le bâtiment s'était effondré dans l'explosion et que les victimes avaient été évacuées des décombres. Des résidents ont pour leur part déclaré que onze corps avaient été trouvés. Des sources de l'hôpital ont confié à Xinhua par téléphone que les victimes avaient été admises aux urgences. Aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de cet attentat, mais des habitants ont estimé que le groupe terroriste Boko Haram, basé dans cette région d'où il mène une sanglante campagne terroriste depuis 2009, pourrait en être le responsable. Malgré les efforts du gouvernement et des forces armées pour éradiquer ce groupe, Boko Haram s'en est récemment pris à des cibles vulnérables, principalement dans le Nord-Est du pays.