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"Il y en a qui sont déjà partis d'eux-mêmes il y a deux jours et une opération de retour volontaire" a été lancée "ce matin (lundi 15 mai) par le gouvernement", a indiqué Moussa Douma, maire d'Ayorou, ville située à 200 km de Niamey où des milliers de femmes et d'enfants avaient trouvé refuge. En prélude à ces retours, "des forces armées ont été déployées" dans les îles "pour garantir la sécurité", a-t-il assuré. Au total, 18.775 déplacés dont 13.400 se trouvaient à Ayorou et 5.375 à Dessa, sont concernés par ce retour, selon les chiffres officiels. Pour rentrer, ils empruntent leurs pirogues à moteur, à bord desquelles ils avaient fui les exactions, parfois doublées d'attaques de terroristes. Le gouvernement et ses partenaires leur ont fourni des aides en carburant, en vivres et en abris, selon Moussa Douma. "Il y a eu une crise et cette situation a occasionné le départ de plusieurs personnes de leurs localités pour des endroits plus sûrs", a rappelé dimanche 14 mai à la télévision publique le ministre nigérien de l'Intérieur, Hamadou Adamou Souley, qui s'était rendu à Ayorou. Il a affirmé que désormais "l'accalmie et la paix sont de retour".
APS/VNA/CVN