Le Premier ministre Nguyên Tân Dung et son épouse sont accueillis le 26 mars à l'aéroport militaire de Séoul. |
Le 2e Sommet sur la sécurité nucléaire a lieu les 26 et 27 mars en République de Corée dans le contexte où l'évolution de la situation mondiale est plus complexe que jamais, notamment en matière de sécurité et de sûreté nucléaires, avec en mémoire l'accident nucléaire de Fukushima au Japon.
Selon les prévisions, cet événement - qui attirera 53 pays contre 47 lors du 1er sommet en la matière - sera l'occasion pour les pays participants de passer en revue leurs efforts pour mettre en oeuvre les engagements et propositions du 1er sommet, ainsi que de discuter des mesures visant à renforcer la sécurité et la sûreté nucléaires dans la nouvelle situation.
Ce sommet sert aussi de forum pour les pays dans le maintien, la consolidation de la volonté politique pour la garantie de la sécurité et la sûreté nucléaires, la promotion de l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques.
De plus, cette manifestation aidera les pays, notamment ceux en développement, à promouvoir la coopération internationale, à accéder aux technologies avancées dans l'utilisation de l'énergie nucléaire civile.
Le Vietnam participe à cet évènement afin d'affirmer la politique conséquente du Vietnam. Politique qui consiste à utiliser l'énergie nucléaire à des fins exclusivement pacifiques, à promouvoir les efforts et mesures du Vietnam mis en oeuvre à l'issue du 1er sommet dans la garantie de la sécurité et de la sûreté nucléaires, le tout afin d'instaurer un climat de confiance entre la communauté internationale et le Vietnam pour que ce dernier puisse profiter de la coopération et des aides des pays dans ce secteur si sensible.
D'autre part, le Vietnam souhaite dynamiser les relations de partenariat importantes par le biais des rencontres organisées en marge du Sommet. Le pays participera de façon active au 2e Sommet sur la sécurité nucléaire, montrant ainsi qu'il est un membre actif et responsable contribuant aux efforts pour résoudre ce problème d'intérêt commun.
Il a fait des efforts pour tenir les engagements politiques définis à l'issue du premier sommet tenu aux États-Unis en 2010, qu'il s'agisse de l'étude pour prendre part aux traités et mécanismes internationaux sur la sécurité et la sûreté nucléaires, ou encore de la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et les pays dans le déploiement du programme nucléaire civil.
AVI/CVN