>>New Delhi redoute l'effet conjugué du virus et de la pollution
>>La pollution de l'air a tué près de 500.000 nouveau-nés en 2019
Un brouillard épais imprègne les rues de New Delhi, le 5 novembre 2020. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Inde abrite également 35 des 50 villes les plus polluées du monde, selon le rapport de la plate-forme IQAir, une société suisse qui mesure les niveaux de la concentration des particules nocives PM2,5 dans l'air, qui a noté qu'une exposition prolongée aux PM2,5 peut entraîner des maladies mortelles, notamment le cancer, et des problèmes cardiaques.
En 2020, la concentration annuelle moyenne des niveaux PM2,5 à New Delhi par mètre cube d'air était de 84,1, selon le rapport qui a rappelé que les niveaux de PM2,5 à Delhi étaient en moyenne de 144 microgrammes/m3 en novembre et de 157 microgrammes/m3 en décembre, dépassant de plus de 14 fois les normes d'exposition annuelle recommandées par l'Organisation mondiale de la santé.
Selon une étude récente de Greenpeace Southeast Asia Analysis et IQAir, la pollution de l'air a causé environ 54.000 décès prématurés à New Delhi en 2020. Le rapport note toutefois que la qualité de l'air en Inde s'est légèrement améliorée en 2020 par rapport aux années précédentes en raison du confinement imposé pour freiner la propagation du COVID-19.
En 2020, environ 84% de tous les pays surveillés ont observé des améliorations de la qualité de l'air, en grande partie grâce aux mesures mondiales visant à ralentir la propagation du COVID-19, fait observer le rapport.
"Malheureusement, Delhi est restée la capitale la plus polluée du monde en 2020. Le gouvernement doit donner la priorité aux sources d'énergie propres telles que l'éolien et le solaire, et promouvoir des transports à faible coût et neutres en carbone", a déclaré dans ce sens, Avinash Chanchal, militant pour le climat chez Greenpeace Inde.
APS/VNA/CVN