Nécessité de booster les exportations de riz

Plusieurs propositions ont été mises sur la table lors de la conférence portant sur l’élaboration de stratégies destinées à l’exportation de riz pour la période 2017-2020 et à l’horizon 2030, qui a eu lieu mardi 17 octobre à Hô Chi Minh-Ville.

>>2017, une bonne année pour les exportations nationales de riz

Conférence portant sur l’élaboration de stratégies destinées à l’exportation de riz, le 17 octobre à Hô Chi Minh-Ville.

Organisée par le Département de l’import-export du ministère de l’Industrie et du Commerce, la conférence vise à collecter les avis des agronomes, des représentants de l’Association des vivres du Vietnam (VFA) et des entreprises exportatrices de riz en vue de fixer les objectifs dans les années à venir.

Lors de la conférence, Phan Van Chinh, directeur dudit département a insisté sur l’importance de l’élaboration d’une stratégie d’exportation de riz qui avait été prévue lors du XIIe Congrès du Parti communiste Vietnamien (PCV). Objectifs : développer une agriculture ultra-moderne, améliorer la qualité du riz, assurer la sécurité alimentaire et renforcer les exportations.

Augmenter la valeur ajoutée
de production de riz

D’ici 2020, le Vietnam pourrait exporter entre 4,5 et 5 millions de tonnes de riz par an.

Le Vietnam veut rajuster sa stratégie d’exportation de riz. Il souhaite réduire le volume des exportations et augmenter, en contre partie, la valeur ajoutée de la production de riz grâce à une production haut de gamme. Concrètement, ledit département projette d’exporter entre 4,5 et 5 millions de tonnes de riz d’ici 2020 pour un chiffre d’affaires prévu entre 2,2-2,3 milliards de dollars. À partir de 2020 jusqu’en 2030, le volume d’exportations de riz sera réduit à 4 millions de tonnes/an, pour un chiffre d’affaires de 2,3-2,5 milliards de dollars.

Pour ce faire, le département a recommandé à la VFA de coopérer avec d’autres organismes compétents, ainsi que les entreprises membres, afin d’élaborer des plans de développement pour la riziculture et l’exportation de riz en fonction des particularités de chaque marché. La promotion commerciale et la prise en compte des débouchés et de la demande sur le marché seront aussi primordiales.

À ce propos, Huynh Minh Huê, vice-président de la VFA a demandé au ministère de l’Industrie et du Commerce, à celui de l’Agriculture et du Développement rural et au gouvernement du Vietnam de prêter une attention particulière au fonctionnement des nouveaux organismes jouant un rôle dans l’import-export de riz. En plus, il a souligné que le gouvernement et les ministères devraient renforcer les coopérations à l’échelle internationale, et créer des organes chargés de traiter les litiges dans les échanges commerciaux et de faire respecter les normes internationales, pour favoriser le succès de riz vietnamien sur le marché international.

Afin d’augmenter la valeur ajoutée du riz au Vietnam, bon nombre d’entreprises exportatrices souhaitent que les services de transport miminuent leurs tarifs, estimés beaucoup trop cher, représentant 20% dans le cours de vente du riz, ce qui réduit considérablement la compétitivité du riz vietnamien.

Le riz du Vietnam est, à l’heure actuelle, expédiés dans 150 pays dans le monde. Ses premiers importateurs sont la Chine, l’Afrique, les États-Unis et l’Union européenne. D’ici à la fin d’année, le Vietnam prévoit d’exporter au total 5,7 millions de tonnes de riz, soit 800.000 tonnes de plus par rapport à l’an dernier.

Truong Giang/CVN

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