>>Le Vietnam exporte pour la première fois des pitayas en Australie
>>Aide australienne dans l’amélioration de la qualité et de la valeur des fruits et légumes
Les fruits de dragon du Vietnam vendus dans un marché en Australie |
Photo : VNA/CVN |
Le colloque a été organisé par le Projet européen de soutien à la politique commerciale et à l’investissement (EU-MUTRAP), en collaboration avec des organes du ministère vietnamien de l’Agriculture et du Développement rural. Les participants ont discuté de diverses mesures pour augmenter les exportations de fruits et légumes en UE et asseoir leur présence sur ce marché.
Ruggero Malossi, spécialiste du Projet EU-MUTRAP, a souligné que l’UE est un marché très exigeant en termes d’hygiène alimentaire. Parmi les exigences, les exportateurs doivent appliquer des processus de contrôle de la qualité pendant les étapes de transformation et d’emballage. Il est également important d’attacher de l’importance à la traçabilité.
De son côté, Dàm Quoc Tru, également spécialiste du Projet EU-MUTRAP, a demandé aux organes compétents vietnamiens d’élaborer une stratégie appropriée à chaque marché. Il a également appelé à développer des services de transports pour favoriser les exportations de pitayas, de longanes, de ramboutans, de pamplemousses, de mangues… Dans le contexte de la révolution industrielle 4.0, il est nécessaire d’investir dans les technologies de contrôle de la qualité, de conservation et de transformation, afin de satisfaire aux demandes des pays importateurs.
De janvier à fin septembre, les exportations de fruits et légumes ont rapporté plus de 2,6 milliards de dollars, soit un bond de 44,2% en un an. L’Asie a été le plus grand marché, suivie par l’UE. Cette dernière est un marché à grand potentiel pour ces produits vietnamiens. Ce qui importe, c'est de satisfaire à ses exigences très strictes.