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La vedette des Cleveland Cavaliers, LeBron James. |
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Avec ses 612 points depuis le coup d'envoi des play-offs, soit une moyenne affolante de 34 points par match, "King James" est de loin le meilleur marqueur de la phase finale 2018. Il est même bien parti pour battre son record personnel de 697 points, datant de 2012 lors de son premier sacre avec Miami.
S'il continue sur ce rythme, après notamment avoir collectionné sept matches à plus de 40 points lors des 18 matches de play-offs, et si la finale devait se décider au terme d'un match N.7, il pourrait même viser le record NBA détenu par Michael Jordan (759 pts en 1992).
Meilleur marqueur des play-offs, il est aussi le joueur le plus utilisé avec 41,3 minutes de jeu par match. Des statistiques qui étonnent beaucoup d'observateurs, très admiratifs, mais pas le principal intéressé.
"On entend souvent qu'un joueur atteint son pic de 27 à 31 ou 32 ans et qu'il faut avoir de la chance pour atteindre cet âge-là à son pic", a-t-il expliqué.
"Mais je n'ai jamais adhéré à cette idée, il n'y a pas de plafond. Je l'ai toujours dit, je n'ai pas de limite, je veux juste essayer de maximaliser mes facultés", a asséné le triple champion NBA.
Même s'il a montré des signes (inhabituels) de fatigue durant le premier tour contre Indiana (4-3) et en finale de conférence Est contre Boston (4-3), même s'il a disputé depuis fin octobre 100 matches, "King James" se sent plus fort que jamais.
Huitième finale de suite
LeBron James des Cleveland Cavaliers (droite) face à Jaylen Brown des Boston Celtics, le 27 mai à Boston. |
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"J'ai joué durant les play-offs au meilleur niveau de ma carrière et j'espère que cela va continuer", a insisté celui qui est depuis la saison dernière le meilleur marqueur des play-offs de l'histoire.
Signe de son incroyable endurance et constance, il va disputer la neuvième finale de sa carrière -- il en a perdu cinq --, la huitième de suite, ce qu'aucun joueur, hors la génération dorée des Celtics dans les années 1960, n'a réussi avant lui.
Son coéquipier Kyle Korver ne tarit pas d'éloges sur ses capacités, physiques et mentales, hors-normes.
"Mentalement, émotionnellement, physiquement, jouer aussi longtemps à un tel niveau peut avoir un impact et malgré tout, il est le premier à l'entraînement le lendemain matin après un match", a expliqué Korver. "Il n'y a pas beaucoup de superstars en NBA qui font ça", a-t-il noté.
Souvent présenté comme l'un des joueurs les plus professionnels en activité, voire de l'histoire, James s'entraîne plus et mieux que jamais.
"Ce qui est remarquable, a relevé Steve Kerr, c'est qu'on parle d'un des meilleurs joueurs de l'histoire et qu'il continue de s'améliorer dans la dernière phase de sa carrière." "Son +shoot+ est vraiment ce qu'il a le plus amélioré ces dernières années", a apprécié l'entraîneur de Golden State.
Alors que beaucoup présentent cette quatrième finale de suite entre Golden State et Cleveland comme la plus déséquilibrée et voient un sacre rapide des Warriors en raison de la faiblesse présumée des coéquipiers de LeBron James, Stephen Curry est beaucoup plus prudent.
"On sait tous quel impact statistique LeBron peut avoir sur un match, mais il y a quelque chose qui ne se voit pas forcément sur une feuille de +stats+, c'est la confiance qu'il instille à ses coéquipiers", a prévenu le meneur de Golden State.
AFP/VNA/CVN