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Giannis Antetokounmpo des Milwaukee Bucks lors d'un match de NBA face aux Clippers, à Los Angeles, le 6 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Épisode I : l'ascension des Bucks
Attendue était cette première confrontation entre les deux leaders (pour l'heure) incontestés des conférences Est et Ouest. Outre la perspective de peut-être les retrouver début juin pour les finales (et d'avoir justement une idée de ce à quoi elles ressembleraient), c'est le match dans le match opposant trois candidats au titre de MVP de la saison qui promettait.
La bataille fut bel et bien galactique, avec des images fortes, comme ce contre par derrière de Giannis sur LeBron en première période ou ce dunk énorme de Davis sur ce même Antetokounmpo au 4e quart-temps.
Au niveau statistique, ces deux derniers ont fini avec des chiffres similaires : 34 points, 11 rebonds, 7 passes pour le premier (qui a battu son record derrière l'arc à 5/8), 36 pts, 10 rbds, 5 passes pour le second.
Un ton légèrement en-dessous, malgré un triple-double (21 points, 12 rebonds, 11 passes décisives), James a péché dans le money-time, accusant deux pertes de balles qui ont privé L.A. d'opportunités à recoller au score. Il n'empêche, à bientôt 35 ans, le "King" continue sa marche d'empereur, puisqu'il a dépassé Gary Payton au 9e rang des meilleurs passeurs de l'histoire.
Avec trois stars qui se neutralisent, la différence s'est faite sur le plan collectif, un secteur où les Bucks ont été bien plus efficaces devant leur public chauffé à blanc.
Une statistique le prouve : le banc des Lakers a été limité à 4 points, celui de Milwaukee en a inscrit 32. Sans l'apport habituel de Dwight Howard (2 pts), Rajon Rondo (2 pts), Avery Bradley et Alex Caruso (0), et en l'absence de Kyle Kuzma, remonter le retard accumulé à la mi-temps (65-46) était impossible.
Avec plus de ressources, la franchise du Wisconsin a ainsi su contenir le retour des Californiens pour les battre pour la... sixième fois d'affilée. La voilà seule au sommet de la Ligue (25 victoires, 4 défaites), les Lakers concédant pour leur part un deuxième revers de rang (le 5e au total, 24 succès), ce qu'ils s'étaient promis de ne pas faire cette saison.
Épisode II : les Rockets contre-attaquent
James Harden des Houston Rockets face aux Clippers lors du match de NBA à Los Angeles, le 19 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une autre guerre des étoiles s'est ensuite déroulée au Staples Center de Los Angeles, où les Rockets se sont imposés face aux Clippers (122-117), dans un match au scénario haletant et qui avait là aussi un parfum de play-offs avec ses moments électriques, marqués par les exclusions des Angelinos Lou Williams et Patrick Beverley.
Et là, ce n'est pas l'équipe qui a dominé les débats lors du premier acte (69-54), à savoir L.A., qui a eu le dernier mot, mais bien Houston, auteur d'une remontée fantastique au 3e quart-temps remporté de 18 points, avant d'enfoncer le clou lors des douze dernières minutes face à des Clippers qui ont brièvement repris l'avantage avant de craquer.
Le duel d'All-Stars qui opposait le duo James Harden/Russell Westbrook au tandem Kawhi Leonard/Paul George a tourné à l'avantage des premiers. Et une fois n'est pas coutume c'est Westbrook qui a été le dynamiteur des Rockets (40 pts, 10 rbds, 5 passes), "The Beard" (le barbu) ajoutant tout de même 28 points (dont trois paniers à longue distance dans les dernières minutes) et 10 passes décisives.
En face, Leonard (25 pts, 9 rbds) et George (34 pts, 9 rbds) n'ont pas démérité, mais ont accusé un énorme trou d'air en seconde période, là où il aurait fallu contenir les assauts adverses en défense, sinon trouver des solutions en attaque.
Au lieu de quoi, ils sont apparus impuissants, sans que le 6e homme, Montrezl Harrell (19 pts) puisse prendre pleinement le relais.
Les Clippers restent 2e à l'Ouest, les Rockets grimpent au 4e rang.
AFP/VNA/CVN