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| Une |
Il s’agit du second club du Centre de préservation de la culture et des cultes du Vietnam placé sous la direction du docteur Ngô Duc Thinh. Il contribuera à préserver et valoriser cet art, classé patrimoine culturel immatériel national. Selon Ngô Duc Thinh, le club réunira des chanteurs de châu van professionnels, des instrumentistes populaires et des artistes ainsi que de simples personnes aimant cet art.
Le châu van est un art religieux original comprenant des scènes de danse (le Lên dông : la danse des sorcières). Il comprend un prélude de musique et de chant, qui plonge les spectateurs dans une atmosphère religieuse. La musique et les paroles ont un grand pouvoir d'abstraction, il s'agit de descriptions, de narrations, de récits, de louanges, d'aspirations ou de voeux. Il y a une quarantaine d'airs de châu van ainsi que de nombreuses variations, qui expriment le courage et la volonté.
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| La danse " lên dông" |
Le pays compte seulement cinq vieux artistes, âgés de 80 à 90 ans, qui transmettent aux jeunes cet art, notamment les anciens airs qui risquent de disparaître. Lors de la cérémonie d'ouverture du club, ces cinq artistes ont été honorés et reconnus «Artiste folklorique» par l’Association des arts folkloriques du Vietnam.
En 2010 , le Centre de préservation de la culture et des cultes du Vietnam a aussi fondé le club de préservation du culte de Mâu («la Mère»).
Le châu van est un héritage culturel précieux qu'il faut à tout prix sauvegarder, et protéger des dérives qui tendent à le transformer en un phénomène superstitieux, pour lui redonner un caractère social, culturel et économique. C’est ainsi qu’il restera un élément de la culture nationale et même internationale.
Thuy Hà/CVN