Nécessité de porter les masques de protection contre la grippe A/H1N1

Face au risque de propagation de la grippe A (H1N1) dans la société, plusieurs entreprises implantées dans la mégapole du Sud ont demandé à leurs employés de porter un masque de protection en travaillant ainsi qu'en traitant directement avec les clients.

Depuis une semaine, les employés de la compagnie Mai Thu ont l'obligation de porter un masque afin de prévenir l'arrivée de la grippe A (H1N1). Décision qui a été introduite dans le règlement intérieur. Selon Mme Mai Thu, directrice de cette compagnie, sa société a distribué quotidiennement des masques aux employés et "environ 20 personnes le gardent régulièrement en travaillant".

La situation est la même pour le bureau chargé du commerce des biens immobiliers de la compagnie Phu My Hung (7e arrondissement de Hô Chi Minh-Ville). Les clients ainsi que les cadres qui sont employés ici sont habitués à porter un masque tout en réalisant des transactions. Cela fait désormais un mois que cette réglementation est entrée en vigueur, depuis l'apparition des premiers cas contaminés par le virus H1N1 sur le territoire vietnamien.

L'épidémie de la grippe A (H1N1) est en train de se propager au sein de la population. Le port de masques sanitaires est une méthode de prévention directe de cette épidémie, même si elle est loin d'être infaillible. Les magasins spécialisés dans les outils sanitaires ne peuvent plus satisfaire les besoins. "Chaque jour, notre magasin vend des milliers de masques sanitaires, soit 3-4 fois de plus que par rapport à la normale", affirme Mme Thu, une patronne d'une boutique de ce type, implantée dans le 5e arrondissement (Hô Chi Minh-Ville).

En réalité, les écoles et les entreprises sont les principaux clients de ces masques. Ces derniers se vendent beaucoup dans les pharmacies, au prix de 1.000-2.000 dôngs/unité. À l'heure actuelle, les compagnies du pays lancées dans les produits de protection du travail dont font partie les masques, enregistrent un bon chiffre d'affaires grâce à la vente de ces articles en magasin ou via des distributeurs.

À Hanoi, le nombre d'habitants qui cherchent à s'en procurer s'accroît fortement. Surtout depuis que les médias ont relayé l'information comme quoi la première personne positive au virus H1N1 avait été diagnostiquée dans la capitale. À la différence de Hô Chi Minh-Ville, les clients de Hanoi sont très variés : les compagnies et les écoles sont certes demandeuses, mais les habitants de toutes les tranches d'âges le sont également. Ils acceptent de payer un prix relativement élevé pour un masque au charbon actif. Soit entre 27.000 et 30.000 dôngs.

L'épidémie est difficile à confronter

Les usines et les entreprises implantées dans la région économique de pointe du Sud sont au coeur d'une région où le risque de propagation épidémique de la grippe A (H1N1) existe. Pourtant, pas mal de chefs d'entreprises s'embarbouillent lorsqu'il s'agit d'évoquer le sujet. Selon Nguyên Van Lê, directeur adjoint de la compagnie de chaussures D.H (province de Binh Duong, Sud), pour une société de plus de 7.000 ouvriers comme la sienne, "prévenir efficacement l'épidémie s'avère difficile". Selon Nguyên Van Khanh, secrétaire général de l'Association des chaussures et du cuir de la mégapole du Sud, les autorités et les organes sanitaires locaux de chaque secteur doivent accorder en priorité des assistances aux entreprises. Notamment dans la méthode de lutte contre la grippe A et de traitement des malades. Ce, dans l'optique de minimiser les dégâts causés sur la population une fois que la grippe A (H1N1) atteindra le seuil épidémique sur le territoire.

Phuong Mai/CVN

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