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Un char turc près de la ville de Ras al-Ain, dans le Nord-Est de la Syrie, le 27 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Russie a informé la Turquie que les Unités de protection du peuple (YPG) s'étaient également retirées des villes de Minbej et Tel Rifat avec leurs armes lourdes à la fin d'une période de 150 heures, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Les soldats turcs et russes commenceront des patrouilles conjointes à 10km de la frontière turque, région consentie par un accord entre Ankara et Moscou, après que la sécurité de cette zone est assurée, a déclaré le ministère, ajoutant que des vols de reconnaissance avaient déjà commencé.
Ankara considère les YPG comme une branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui est interdit en raison de sa lutte armée contre la Turquie ces trois dernières décennies.
Après le retrait des troupes américaines du Nord de la Syrie, les forces armées turques ont lancé début octobre une offensive dans cette région syrienne dans le but d'en chasser les combattants kurdes pour établir une zone de sécurité le long de la frontière entre la Turquie et la Syrie.
En vertu de l'accord conclu le 17 octobre entre les États-Unis et la Turquie sur une trêve de cinq jours, la Turquie a accepté de mettre fin à son opération militaire pour ouvrir la voie au retrait des combattants des YPG de la zone de sécurité.
La Turquie et la Russie sont par la suite convenues de donner aux combattants kurdes 150 heures supplémentaires pour se retirer à 30km de la zone frontalière turque. La date limite a pris fin mardi 30 octobre en fin d'après-midi.
Xinhua/VNA/CVN