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L'autodrome d'Imola en Italie, le 1er mai 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Place aux puncheurs ! La course des professionnels, dimanche, attire déjà les regards. Avec, pour protagonistes attendus, les meilleurs du peloton, du Français Julian Alaphilippe au Suisse Marc Hirschi, mais aussi les grimpeurs, comme le Danois Jakob Fuglsang ou le vainqueur du Tour, le Slovène Tadej Pogacar, s'il parvient à se concentrer sur l'événement.
Le profil exigeant, quelque 5000 mètres de dénivelé au total répartis sur les deux côtes du parcours, a découragé le tenant du titre, le Danois Mads Pedersen, couronné à la surprise générale l'an passé dans le Yorkshire (Grande-Bretagne), ainsi que le Néerlandais Mathieu van der Poel. Le Slovaque Peter Sagan, trois fois titré entre 2015 et 2017, a lui aussi renoncé en début de semaine.
En revanche, la plupart des grimpeurs -le Colombien Nairo Quintana, qui s'est expliqué mardi soir 22 septembre à propos des soupçons de dopage pesant sur son entourage proche, a renoncé-, sont annoncés au départ. Tout comme le Belge Wout van Aert, l'un des hommes les plus en vue du récent Tour de France, qui sera avec Greg Van Avermaet le chef de file de la sélection belge.
Mondiaux de cyclisme : le peloton sur l'autodrome d'Imola
Dygert pour commencer
Dès jeudi 24 septembre, le contre-la-montre dames ouvre le rendez-vous sur un parcours de 37,1 kilomètres, identique par sa longueur à celui des hommes le lendemain. L'Américaine Chloé Dygert défend son titre, mais elle n'a plus couru sur la route depuis... les Mondiaux-2019.
Championne du monde de poursuite sur la piste de Berlin en début d'année, Dygert s'est consacrée exclusivement à l'entraînement, avec la triple championne olympique du contre-la-montre Kristin Armstrong, dans cette saison bouleversée par la pandémie de Covid-19.
"Je n'ai pas beaucoup couru non plus l'an dernier, donc je suis vraiment habituée à cette préparation", a-t-elle déclaré au site américain Velonews, en précisant avoir suivi un stage de deux semaines sur le vélodrome de Colorado Springs en altitude : "Je suis exactement la même préparation que j'avais faite avant le Yorkshire".
Pour elle, l'opposition se situe du côté des Néerlandaises Anna van der Breggen, quatre fois médaillée d'argent (mais à plus d'une minute et demie l'an passé), et Ellen van Dijk, qui ont pris dans cet ordre les deux premières places au Championnat d'Europe fin août en France (à Plouay).
Un "chrono" relevé
Médaillée d'or dans cette épreuve lors de la dernière tenue des Mondiaux en Italie (à Florence, en 2013), van Dijk remplace Annemiek van Vleuten, qui a chuté jeudi dernier lors du Tour d'Italie et s'est fracturé le poignet gauche. Mais la numéro un du cyclisme féminin ne désespère pas de défendre son titre, samedi, dans la course en ligne. Elle a été opérée à son retour aux Pays-Bas et a procédé mardi 22 septembre à un test, avec une attelle, qu'elle dit plutôt concluant : "Je n'ai pas de douleur". Décision définitive attendue vendredi.
Mondiaux de cyclisme: le peloton sur l'autodrome d'Imola
L'Américaine Chloe Dygert, sacrée en poursuite lors des Mondiaux de cyclisme sur piste, le 29 février à Berlin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans le contre-la-montre messieurs, l'absence du phénomène belge Remco Evenepoel (2e en 2019), blessé depuis la mi-août, ouvre la route à un nouveau titre pour l'Australien Rohan Dennis (vainqueur en 2018 et 2019) ou le Néerlandais Tom Dumoulin (2017). Ou, pourquoi pas, un premier pour le Gallois Geraint Thomas, vainqueur du Tour de France 2018, ou d'autres solides postulants au podium (Ganna surtout, van Aert, Campenaerts, Küng).
Côté français, les espoirs de médaille tiennent en Rémi Cavagna dans le contre-la-montre, surtout après sa fin de Tour en boulet de canon, et en Julian Alaphilippe dans la course en ligne. Présent en Italie depuis le début de semaine, +Alaf+ est l'un des favoris pour le maillot arc-en-ciel, comme à chaque fois depuis 2017.