Mondiaux-2019: sans Riner, le judo français se range derrière Agbegnenou

Comme il y a un an, le judo français, sans sa superstar Teddy Riner, pleinement focalisé sur les JO-2020 à Tokyo, se range derrière son autre collectionneuse d'or Clarisse Agbegnenou pour les Championnats du monde, aussi dans la capitale japonaise, à partir de dimanche 25 août.

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Clarisse Agbegnenou, championne d'Europe des -63 kg, à Minsk, en Biélorussie, le 23 juin

Concentré sur la conquête d'un troisième sacre olympique historique en poids lourds, "l'objectif de toute une carrière", le boss du judo mondial, double champion olympique en titre et décuple champion du monde (huit fois en +100 kg, deux fois en toutes catégories), préfère une nouvelle fois faire l'impasse sur le rendez-vous mondial. Riner n'avait renoué - victorieusement- avec la compétition que début juillet à Montréal, dans un tournoi secondaire, après vingt mois sans combattre et un break longue durée, pour laisser souffler son corps comme sa tête.

Un temps tenté par les Mondiaux nippons (à l'inverse de son entraîneur à l'Insep Franck Chambily), au pays du judo, le néo-trentenaire y a "définitivement" renoncé à son retour du Québec, où il a étiré sa vertigineuse série de victoires consécutives à 148 combats, mais constaté qu'il n'était "pas encore prêt" et devait "encore travailler".

En l'absence de Riner - toutefois présent au Japon - c'est Agbegnenou, vice-championne olympique 2016, triple championne du monde (2014, 2017 et 2018) et quadruple championne d'Europe (2013, 2014, 2018 et 2019) en -63 kg, qui fait figure de locomotive du judo tricolore.

Agbegnenou vise un 4e sacre record 

Au-delà de prolonger encore son invincibilité et de marquer un peu plus son territoire à un an de la grand-messe olympique, dans la même salle mythique du Nippon Budokan, en plein cœur de Tokyo, à quelques encablures du Palais impérial, la No1  mondiale de sa catégorie deviendra, à 26 ans, la première judoka française quatre fois médaillée d'or mondiale si elle coiffe une nouvelle couronne. Elle dépasserait alors le trio Lucie Décosse/Gévrise Emane/Brigitte Deydier.

"Il est clair et net qu'elle ne vient pas pour l'argent ou le bronze. Je n'ai pas besoin de lui transmettre la culture de la gagne, elle l'a", lance Larbi Benboudaoud, responsable des judokas bleues.

La dernière défaite en date d'Agbegnenou remonte à décembre 2017 (en demi-finales du Masters, contre Tashiro), il y a vingt mois.

Dans son sillage, la délégation tricolore féminine a fière allure, avec notamment trois autres médaillées mondiales, Amandine Buchard, No1 mondiale en -52 kg, (bronze en -48 kg en 2014 et en -52 kg en 2018, 24 ans), Hélène Receveaux (-57 kg, bronze en 2017, 28 ans) et Marie-Eve Gahié, No2 mondiale en -70 kg (argent en 2018, 22 ans), ainsi que deux autres championnes d'Europe, Margaux Pinot (-70 kg en 2019, 25 ans) et Madeleine Malonga (-78 kg en 2018, 25 ans).


AFP/VNA/CVN

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