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Pierre Houin (droite) et Jérémie Azou dans la catégorie du deux de couple poids léger lors des Jeux de Rio, le 12 août 2016 |
Sur le Danube, à 200 km de Vienne, le plan d'eau d'Ottensheim dans le cœur industriel de l'Autriche permettra aux Bleus d'y voir plus clair à un an des JO-2020, après des sorties en retrait (Coupes du monde à Plovdiv, Poznan et Rotterdam, et Championnats d'Europe à Lucerne).
"Parfois, on a eu dans le passé de bons résultats intermédiaires, ça donne de la confiance. C'est sûr que, quand on est dans la situation qui est la nôtre, qui est la leur, forcément il y a plus de doute et ça crée un peu plus de pression, de difficulté", souligne le directeur technique national Patrick Ranvier.
"Et puis la concurrence est montée. On est en année préolympique. Il y a plein de rameurs qui ont coupé pendant deux ans, qui font des cycles olympiques de deux ans et qui reviennent", ajoute Samuel Barathay, chef du secteur masculin.
Sur les onze coques olympiques tricolores engagés cette semaine en Haute-Autriche, cinq bateaux courts (deux rameurs) peuvent prétendre à la qualification pour Tokyo-2020, puisque ces Championnats du monde décerneront près de 60% des billets pour le Japon à l'été prochain.
Pour les recalés, la régate finale à Lucerne du 17 au 19 mai 2020 constituera la dernière chance d'accrocher le billet d'avion Paris-Tokyo deux mois plus tard.
Lors des précédents Mondiaux préolympiques, en 2015 à domicile sur le lac d'Aiguebelette, les Bleus avaient réussi à qualifier six bateaux pour Rio-2016, à la différence près que les places pour le Brésil étaient plus nombreuses pour certains bateaux que celles qui envoient directement à Tokyo.