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"Tout se passe bien, tout le monde est là et on est content que les shows puissent avoir lieu comme d’habitude parce que la vie continue", a déclaré Stéphane Wargnier, président exécutif de la Fédération française de la couture, organisatrice de l’événement.
Acheteurs, journalistes, blogueurs, quelque 4.000 personnes venues du monde entier sont attendues pour cinquante défilés automne/hiver à Paris répartis sur cinq jours à Paris, où le dispositif antiterroriste Vigipirate est à son niveau maximal, avec un déploiement exceptionnel des forces de l’ordre.
Soucieux de rassurer les visiteurs, les organisateurs avaient donné des conseils de vigilance aux maisons de mode, comme de "renforcer le contrôle des cartons d’invitation à l’entrée, en l’assortissant d’un contrôle d’identité" et d’"opérer un contrôle des sacs".
"Chaque maison a sa façon de faire et si elle a pris des mesures, elle ne les crie pas forcément sur les toits", a commenté Stéphane Wargnier après le défilé Valentino. "Les shows sont éparpillés dans Paris (...) Il y a des lieux qui sont plus sécurisés que d’autres", a-t-il ajouté.
Premier à présenter sa collection mercredi matin 21 janvier, le spécialiste du cachemire Lucien Pellat Finet a appelé à "ne pas se laisser prendre au jeu de la déprime".
"Quand il y a de la vie, il y a de l’espoir ! Le message de la mode française, c’est une idée de la liberté", a déclaré le créateur, qui "travaille à 80% à l’export".
La géométrie de Valentino
Le créateur belge Walter Van Beirendonck a quant à lui choisi de commencer son défilé, coloré et provocant, avec un mannequin portant sur la poitrine le message "Stop terrorising our world" ("Arrêtez de terroriser notre monde"). "J’avais déjà fait une collection +Stop Terrorising+ il y a huit ans. J’ai repris ce slogan à cause de ce qui s’est passé à Paris il y a deux semaines", a déclaré à des journalistes le designer, crâne chauve et barbe fournie. "Au début, je n’avais pas envie de faire passer des messages mais quand on voit ce qui se passe dans le monde, on doit réagir", a-t-il dit.
Loin de l’excentricité du Belge, Valentino a proposé une collection tout en sobriété élégante, sous les yeux notamment du chanteur Stromae et de l’acteur Louis Garrel.
Gris et bleu marine dominaient la palette de cette collection automne-hiver, pour laquelle le duo Maria Grazia Churi/Pierpaolo Piccioli a travaillé avec l’artiste australienne Esther Stewart, transposant ses motifs géométriques sur les vêtements.
Les créateurs proposaient des manteaux dans un camaïeu de gris, assemblés comme des pièces de marqueterie ou à motifs camouflage. Les silhouettes sont nettes, les fermetures éclair sont reines sur les blousons et les manteaux.
La Semaine de la mode masculine parisienne, qui a pris le relais de ses rivales Londres et Milan, se poursuit jeudi avec Louis Vuitton, le Belge Dries Van Noten et les Japonais Issey Miyake et Yohji Yamamoto.
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"Tout se passe bien, tout le monde est là et on est content que les shows puissent avoir lieu comme d’habitude parce que la vie continue", a déclaré Stéphane Wargnier, président exécutif de la Fédération française de la couture, organisatrice de l’événement.
Acheteurs, journalistes, blogueurs, quelque 4.000 personnes venues du monde entier sont attendues pour cinquante défilés automne/hiver à Paris répartis sur cinq jours à Paris, où le dispositif antiterroriste Vigipirate est à son niveau maximal, avec un déploiement exceptionnel des forces de l’ordre.
Un mannequin présente une création de la collection automne/hiver de Walter Van Beirendonck, le 21 janvier à Paris. Photo : AFP/VNA/CVN |
Soucieux de rassurer les visiteurs, les organisateurs avaient donné des conseils de vigilance aux maisons de mode, comme de "renforcer le contrôle des cartons d’invitation à l’entrée, en l’assortissant d’un contrôle d’identité" et d’"opérer un contrôle des sacs".
"Chaque maison a sa façon de faire et si elle a pris des mesures, elle ne les crie pas forcément sur les toits", a commenté Stéphane Wargnier après le défilé Valentino. "Les shows sont éparpillés dans Paris (...) Il y a des lieux qui sont plus sécurisés que d’autres", a-t-il ajouté.
Premier à présenter sa collection mercredi matin 21 janvier, le spécialiste du cachemire Lucien Pellat Finet a appelé à "ne pas se laisser prendre au jeu de la déprime".
"Quand il y a de la vie, il y a de l’espoir ! Le message de la mode française, c’est une idée de la liberté", a déclaré le créateur, qui "travaille à 80% à l’export".
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Le créateur belge Walter Van Beirendonck a quant à lui choisi de commencer son défilé, coloré et provocant, avec un mannequin portant sur la poitrine le message "Stop terrorising our world" ("Arrêtez de terroriser notre monde"). "J’avais déjà fait une collection +Stop Terrorising+ il y a huit ans. J’ai repris ce slogan à cause de ce qui s’est passé à Paris il y a deux semaines", a déclaré à des journalistes le designer, crâne chauve et barbe fournie. "Au début, je n’avais pas envie de faire passer des messages mais quand on voit ce qui se passe dans le monde, on doit réagir", a-t-il dit.
Loin de l’excentricité du Belge, Valentino a proposé une collection tout en sobriété élégante, sous les yeux notamment du chanteur Stromae et de l’acteur Louis Garrel.
Gris et bleu marine dominaient la palette de cette collection automne-hiver, pour laquelle le duo Maria Grazia Churi/Pierpaolo Piccioli a travaillé avec l’artiste australienne Esther Stewart, transposant ses motifs géométriques sur les vêtements.
Les créateurs proposaient des manteaux dans un camaïeu de gris, assemblés comme des pièces de marqueterie ou à motifs camouflage. Les silhouettes sont nettes, les fermetures éclair sont reines sur les blousons et les manteaux.
La Semaine de la mode masculine parisienne, qui a pris le relais de ses rivales Londres et Milan, se poursuit jeudi avec Louis Vuitton, le Belge Dries Van Noten et les Japonais Issey Miyake et Yohji Yamamoto.
AFP/VNA/CVN