>>Mode à Milan : l'hiver prochain sera glacial, ravivé de teintes fortes
La garde-robe de l’hiver prochain fera la part belle aux manteaux, parkas, cabans, vestes et autres pantalons dans des gris et beiges austères ou bien coupés dans des tissus typiquement masculins, des tweeds au velours.
Chez Prada, les tailleurs et petits manteaux en tweed, Princes de Galles et autres chevrons sont colorés et joyeusement détournés. Vestes et manteaux sont privés de manches, laissant dépasser les manches courtes de chemisettes ou micro pullovers aux coloris pimpants, tout en mettant en valeur les longs bras fins des mannequins gantés de cuir (coloré !) jusqu’aux épaules. Les robes ballons à fines bretelles se parent sur les épaules ou sur le devant, en bandes verticales, d’inserts de fourrure teinte ou de rubans à gros nœuds décorés de boutons strassés.
Miuccia Prada renoue avec une certaine insouciance réalisant une collection d’une grande fraîcheur. Avec leurs lunettes papillon, leur micro sac et leurs chaussures couleur dragée, les mannequins semblent tout droit sortir d’un conte de fée galactique. Elles sont vêtues de tenues confectionnées dans un jersey spécial à l’apparence de néoprène (petites veste à gros boutons, pantalons évasés moulant ultra courts, tailleurs façon hôtesse de l’air) aux tonalités de bonbons acidulés avec des roses, des mauves, des verts, des bleus turquoises bleu ciel. «Il s’agit d’une beauté génétiquement modifiée», commente la styliste. Même les vestes et robes en peau d’autruche se colorent gaiement.
À l'exception de Prada, un certain minimalisme plane sur les podiums avec des total look blanc ou noir, dynamités ici et là par des pièces d’un rouge vif, comme chez Fendi, où rigueur et géométries servent de fil conducteur.
Karl Lagerfeld signe une fois de plus pour le fourreur romain une collection composée d'ensembles pour la plupart monochromes (blancs, noirs, rouges et brique).
Le cuir est absolument partout. Il est tour à tour utilisé pour façonner une longue robe blanche, appliqué par grands carrés en maxi poches sur les flancs d’une robe, ou encore composant par pans de différentes longueurs dans des teintes contrastées (noir, réglisse, marron) des jupes à panneaux.
On le retrouve dans des tabliers trapèze à larges bretelles, proposés aussi sous forme de gilets plus courts, façon gilet d’arme, pour une allure martiale de forgeronne. Le propos s’adoucit sur la fin du défilé avec des robes-doudounes crème taillées dans des couettes et des robes bustier duvet rose pâle.
Les mannequins sont hissées sur des boots fourrées au talon en forme de glaçon légèrement rentré sous la semelle, ce qui leur donne une démarche hoquetante de poupée sur ressort. Les cheveux retenus par un bandeau, elles déambulent en serrant fort leur sac à main, d’où sort, bec en avant, un strelitzia, fleur plus connue sous le nom d’oiseau de paradis.
Austérité virile encore chez Costume National, qui propose une garde-robe entièrement noire, détournant le costume masculin. Gilet et veste de smoking sont assortis à une mini-jupe, tandis que le blouson de cuir accompagne une petite robe-tricot.
La veste d’homme se porte longue sur un pantalon ultra moulant. Le costume de banquier joue au kaléidoscope avec des rayures plus ou moins fines, ou bien se transforme en costume-legging. Pour le soir, une robe en nylon zippée asymétrique fera l’affaire.
Hommage à Marylin Monroe
C’est également dans l’univers masculin que puise Max Mara, à travers un hommage inattendu à Marylin Monroe. La voix sensuelle de la star hollywoodienne disparaît sous le crépitement d’une vague déferlant soudain sur le podium…
C’est le côté moins connu et plus intime de l’actrice qu’a voulu célébrer la marque, s’inspirant d’une série de photos prises par George Barris en 1962 au bord d’une plage avec Marilyn habillée d’un simple cardigan pour homme.
Chaussant lunettes vaguement intello et mocassins, les mannequins blondes resserrent autour de leur taille d’amples manteau-peignoir comme pour se protéger du froid après un bain vivifiant.
En cachemire, alpaga ou encore en soie matelassée, le manteau est la pièce forte de la collection, icône depuis toujours de la griffe. Sous ses traits les plus typiquement masculins, il est proposé dans des volumes fluides et confortables avec de larges revers dans des matières précieuses et douillettes comme le cachemire, l’alpaga, la soie matelassée.
Robes et jupes descendent jusqu’aux mollets et moulent le corps, portées avec des petits pulls mohair mettant en valeur les courbes féminines ou au contraire avec de maxi cardigans, le tout dans des tons pastel.
Demain sera le tour notamment de Blumarine, Emporio Armani, Etro, Marco de Vincenzo et Versace.
Défilé Prada à Milan, le 26 février. Photo : AFP/VNA/CVN |
La garde-robe de l’hiver prochain fera la part belle aux manteaux, parkas, cabans, vestes et autres pantalons dans des gris et beiges austères ou bien coupés dans des tissus typiquement masculins, des tweeds au velours.
Chez Prada, les tailleurs et petits manteaux en tweed, Princes de Galles et autres chevrons sont colorés et joyeusement détournés. Vestes et manteaux sont privés de manches, laissant dépasser les manches courtes de chemisettes ou micro pullovers aux coloris pimpants, tout en mettant en valeur les longs bras fins des mannequins gantés de cuir (coloré !) jusqu’aux épaules. Les robes ballons à fines bretelles se parent sur les épaules ou sur le devant, en bandes verticales, d’inserts de fourrure teinte ou de rubans à gros nœuds décorés de boutons strassés.
Miuccia Prada renoue avec une certaine insouciance réalisant une collection d’une grande fraîcheur. Avec leurs lunettes papillon, leur micro sac et leurs chaussures couleur dragée, les mannequins semblent tout droit sortir d’un conte de fée galactique. Elles sont vêtues de tenues confectionnées dans un jersey spécial à l’apparence de néoprène (petites veste à gros boutons, pantalons évasés moulant ultra courts, tailleurs façon hôtesse de l’air) aux tonalités de bonbons acidulés avec des roses, des mauves, des verts, des bleus turquoises bleu ciel. «Il s’agit d’une beauté génétiquement modifiée», commente la styliste. Même les vestes et robes en peau d’autruche se colorent gaiement.
Défilé de la maison "Costume National" à Milan, le 26 février. Photo : AFP/VNA/CVN |
À l'exception de Prada, un certain minimalisme plane sur les podiums avec des total look blanc ou noir, dynamités ici et là par des pièces d’un rouge vif, comme chez Fendi, où rigueur et géométries servent de fil conducteur.
Karl Lagerfeld signe une fois de plus pour le fourreur romain une collection composée d'ensembles pour la plupart monochromes (blancs, noirs, rouges et brique).
Le cuir est absolument partout. Il est tour à tour utilisé pour façonner une longue robe blanche, appliqué par grands carrés en maxi poches sur les flancs d’une robe, ou encore composant par pans de différentes longueurs dans des teintes contrastées (noir, réglisse, marron) des jupes à panneaux.
Le créateur Karl Lagerfeld salue le public à l'issue du défilé Fendi à Milan, le 26 février. Photo : AFP/VNA/CVN |
On le retrouve dans des tabliers trapèze à larges bretelles, proposés aussi sous forme de gilets plus courts, façon gilet d’arme, pour une allure martiale de forgeronne. Le propos s’adoucit sur la fin du défilé avec des robes-doudounes crème taillées dans des couettes et des robes bustier duvet rose pâle.
Les mannequins sont hissées sur des boots fourrées au talon en forme de glaçon légèrement rentré sous la semelle, ce qui leur donne une démarche hoquetante de poupée sur ressort. Les cheveux retenus par un bandeau, elles déambulent en serrant fort leur sac à main, d’où sort, bec en avant, un strelitzia, fleur plus connue sous le nom d’oiseau de paradis.
Austérité virile encore chez Costume National, qui propose une garde-robe entièrement noire, détournant le costume masculin. Gilet et veste de smoking sont assortis à une mini-jupe, tandis que le blouson de cuir accompagne une petite robe-tricot.
Le mannequin Aya Jones présente une tenue Max Mara lors des défilés de prêt-à-porter automne-hiver à Milan le 26 février. Photo : AFP/VNA/CVN |
Hommage à Marylin Monroe
C’est également dans l’univers masculin que puise Max Mara, à travers un hommage inattendu à Marylin Monroe. La voix sensuelle de la star hollywoodienne disparaît sous le crépitement d’une vague déferlant soudain sur le podium…
C’est le côté moins connu et plus intime de l’actrice qu’a voulu célébrer la marque, s’inspirant d’une série de photos prises par George Barris en 1962 au bord d’une plage avec Marilyn habillée d’un simple cardigan pour homme.
Chaussant lunettes vaguement intello et mocassins, les mannequins blondes resserrent autour de leur taille d’amples manteau-peignoir comme pour se protéger du froid après un bain vivifiant.
En cachemire, alpaga ou encore en soie matelassée, le manteau est la pièce forte de la collection, icône depuis toujours de la griffe. Sous ses traits les plus typiquement masculins, il est proposé dans des volumes fluides et confortables avec de larges revers dans des matières précieuses et douillettes comme le cachemire, l’alpaga, la soie matelassée.
Robes et jupes descendent jusqu’aux mollets et moulent le corps, portées avec des petits pulls mohair mettant en valeur les courbes féminines ou au contraire avec de maxi cardigans, le tout dans des tons pastel.
Demain sera le tour notamment de Blumarine, Emporio Armani, Etro, Marco de Vincenzo et Versace.
AFP/VNA/CVN