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| Les enfants dans une école de l'UNRWA dans la bande Gaza. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"L'agence traverse une crise financière massive, à tel point que j'ai récemment décrit la crise financière comme étant notre principale menace existentielle lorsqu'il s'agit de notre capacité à mettre en œuvre le mandat" qui lui a été confié, a-t-il dit à la presse à la veille de la conférence des donateurs de l'agence, officiellement connue sous le nom d'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
La crise est réelle, elle s'aggrave et l'UNRWA perd ses marges de manœuvre, a averti M. Lazzarini, soulignant que la situation était d'autant plus critique que certains donateurs ont indiqué qu'ils allaient réduire considérablement leurs contributions à l'agence onusienne.
Les dons des pays arabes, qui représentaient un niveau record de 25% des contributions totales en 2018, sont tombées à 3% en 2021, a-t-il noté. D'autres pays, en particulier européens, reconsidèrent également leur aide internationale globale, ce qui affectera l'UNRWA.
D'après les informations disponibles auprès de ses donateurs, l'UNRWA ne disposera pas de fonds ou de liquidités d'ici septembre prochain pour assurer le fonctionnement de ses écoles, de ses centres de santé et d'autres services essentiels. L'agence a également besoin de fonds supplémentaires pour poursuivre ses opérations humanitaires.
"Je ne cesse de répéter à mes partenaires et aux donateurs qu'ils ne doivent pas considérer comme acquise notre capacité à continuer à fournir des services. Tôt ou tard, nous atteindrons un point de bascule", a souligné le commissaire général de l'UNRWA.
L'UNRWA dispense actuellement ses services à quelque 5,9 millions de réfugiés palestiniens et leurs descendants en Jordanie, au Liban, en Syrie ainsi qu'en Cisjordanie et à Gaza.
Xinhua/VNA/CVN
