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| Thi Diêp prend soin de sa culture maraîchère le 12 août, dans le quartier de Ruông Sa 1, commune de Phong Dông, district de Vinh Thuân. |
Le district de Vinh Thuân compte plus de 7.900 Khmers, concentrés dans les communes de Vinh Binh Bac et Phong Dông, qui vivent principalement de l’agriculture et de l’aquaculture. Ces dernières années, la microfinance et les cours de formation ont contribué au recul de la pauvreté .
Thi Diêp, 48 ans, domiciliée dans le quartier de Ruông Sa 1, commune de Vinh Phong, district de Vinh Thuân, reste attachée depuis longtemps à l’agriculture avec son mari. Auparavant, elle cultivait des légumes sur 3.000m² mais la vie de sa famille n’était pas facile à cause de manque de capital ainsi que de techniques culturales désuètes. "Je cultive des salades et des liserons d’eau. Grâce aux prêts préférentiels accordés par la banque locale, j’ai emprunté cinquante millions de dôngs pour développer mes activités. Chaque jour, je récolte des légumes et en vend sur le marché communal. Je gagne entre 500 et 700.000 dôngs", a confié Thi Diêp. Sa culture maraîchère est désormais munie d’un réseau d’irrigation automatique de manière à économiser de l’eau, ainsi que de serres pour limiter l’impact des insectes ravageurs.
Formation professionnelle
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| Inauguration d’une classe de formation à la confection d’objets en fibres de jacinthes d’eau dans le quartier de Cai Nhum, commune de Phong Dông, district de Vinh Thuân le 13 août. |
Dans la commune de Phong Dông, une formation à la confection d’objets en fibres de jacinthes d’eau vient d’être inaugurée pour une trentaine de Khmers. Ce programme d’assistance, gratuit et lancé par le district de Vinh Thuân, est surtout destiné aux femmes. D’une durée d’une dizaine de jours, il est dispensé par la coopérative de services agricoles Hiêu Phat.
La responsable de cette coopérative, Lê Thi Kim Thoa, informe qu’une centaine de personnes pauvres dont bon nombre de Khmers ont été formés à cet artisanat.
"Cette classe a pour objectif d’aider les femmes à améliorer leurs revenus mensuels. Nos produits sont variés et les commandes sont nombreuses", a-t-elle informé.
Elle a également ajouté que ce métier permet aux bénéficiaires de ne plus migrer vers les grandes villes pour rechercher un emploi. Ils peuvent travailler chez eux tout en s’occupant de leur famille.
Ce programme de formation professionnelle fait partie des critères pour édifier la Nouvelle ruralité dans la commune de Phong Dông. Il favorise l’accès au monde du travail et contribue ainsi à réduire la pauvreté. "On a ouvert jusqu’à présent quatre classes de formation professionnelle dans différentes communes du district de Vinh Thuân. Ce programme est très bénéfique pour les plus déshérités", a informé Lê Vu Thuyêt, président du Conseil populaire de cette commune.
Selon Lê Van Gin, chef adjoint du Comité de propagande et d’éducation du district de Vinh Thuân, bien que la commune de Vinh Phong soit reconnue comme ayant atteint les critères de la Nouvelle ruralité par la province de Kiên Giang, elle connaît encore de nombreuses difficultés du fait qu’elle est reculée, que le niveau de production n’est pas élevée et que les investissements dans les infrastructures pour faciliter les transports de produits sont faibles.