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| Le Parc nationale de Phong Nha-Ke Bàng, reconnu patrimoine mondial par l'UNESCO, dans la province de Quang Binh (Centre). Photo : CTV/CVN |
Selon Nguyên Van Tuân, chef de l’Administration nationale du tourisme du Vietnam, ce secteur possède de riches potentiels et ressources sur le plan touristique, notamment maritime, culturel ou encore écologique.
Plusieurs sites culturels particuliers du pays ont été reconnus par l’UNESCO en tant que patrimoine mondial. En effet, du Nord au Sud, on peut noter nombre de sites touristiques connus. La baie de Ha Long est l’une des sept nouvelles Merveilles naturelles du monde, mais il y a aussi Hà Giang, Sa Pa, Diên Biên (Nord) qui sont des destinations prisées des touristes vietnamiens comme étrangers. La nature a offert à Quang Binh le Parc national de Phong Nha-Ke Bàng, un superbe patrimoine mondial, et à la province de Thua Thiên Huê, deux patrimoines mondiaux que sont les vestiges de l’ancienne capitale de Huê et la musique de cour (nha nhac).
Le développement du tourisme de la vieille ville de Hôi An (province de Quang Nam) est un bon exemple. L’hospitalité et l’enthousiasme de sa population sont appréciés des amis internationaux. Hôi An a lancé avec succès un nouveau produit touristique, le programme «Dans la peau d’un agriculteur pendant une journée» qui permet aux voyageurs de mieux comprendre la vie des agriculteurs vietnamiens.
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| L’ancienne cité de Hôi An, province de Quang Nam (Centre). Photo : CTV/CVN |
Toutefois, le développement du tourisme national est loin de correspondre aux potentiels du pays qui ambitionne en conséquence de créer un label du tourisme vietnamien très concurrentiel sur le marché mondial. Pour atteindre cet objectif, selon le président de l’Association du tourisme vietnamien, Nguyên Huu Tho, il faut que l’Association du tourisme, les localités et les voyagistes coopèrent davantage. Une telle coopération est importante pour exploiter les marchés potentiels comme l’Asie de l’Est, l’Europe, l’Amérique du Nord... Il faut par ailleurs créer d’autres labels touristiques plus locaux pour, par exemple, le Festival de Huê ou l’ancienne cité de Hôi An.
Nécessité d’une liaison
Selon Vu Thê Binh, chef du Service des voyages, les potentiels touristiques du Centre sont les plus importants du pays, alors que les voyagistes sont insuffisants au Centre avec 13 à Dà Nang, 11 à Huê et 6 à Quang Nam. Les produits touristiques de plusieurs localités sont en outre encore très simples. Or, selon Vu Thê Binh, pour régler cette situation, les provinces du Centre devaient créer un fonds de soutien du tourisme dont l’objet serait de promouvoir l’ouverture de lignes aériennes internationales, d’assister les voyagistes dans la création de produits touristiques, et plus largement de promouvoir le tourisme national... Pour Dinh Hài, directeur du Service de l’information, de la culture et du tourisme de la province de Quang Nam, la coopération entre voyagistes et hôtels n’est pas encore suffisante, de même que la communication des localités.
Même la province de Thua Thiên Huê qui est considérée comme un grand centre touristique du pays ne dispose, en dehors du festival de Huê, que de produits pauvres. Phan Tiên Dung, directeur du Service de la culture, du sport et du tourisme de la province de cette province explique que le manque de lignes aériennes internationales et une faible liaison entre Huê et les autres régions du pays en matière de tourisme sont de grandes difficultés.
La province de Quang Tri a créé le circuit touristique «Se souvenir de l’ancien champ de bataille». Chaque année, il attire 500.000 personnes, mais son image demeure modeste en raison des faibles infrastructures locales.
Huong Linh/CVN