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Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, à la sortie de l'Élysée, le 26 avril à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"On laissera le nombre de policiers et de gendarmes qu'il faut", a ajouté sur Europe 1 le ministre de l'Intérieur.
Il s'est félicité que "depuis trois jours - première fois dans l'histoire de la République - il n'y avait plus de kwassa kwassa", ces petites embarcations à moteur utilisées par les migrants illégaux venus des Comores pour rallier Mayotte.
"Il n'y a plus de passeurs et il n'y a plus de +kwassa kwassa+ qui partent des Comores vers Mayotte", a-t-il insisté.
L'opération sécuritaire Wuambushu ("reprise" en mahorais) se déroule depuis le début dans une certaine confusion sur la reprise des expulsions, accentuée jeudi 27 avril par la décision de la compagnie maritime SGTM de ne pas assurer les traversées "jusqu'à nouvel ordre" entre Mayotte et l'île comorienne d'Anjouan, malgré la réouverture des ports des Comores.
Des gendarmes français déployés à Longoni avant le démantèlement d'un bidonville, le 27 avril à Mayotte. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le ministre a fait valoir que les reconduites d'immigrés clandestins se poursuivaient néanmoins. "Des Srilankais, des Malgaches et des Africains des Grands Lacs" ont été renvoyés dans leur pays ces derniers jours, a-t-il dit.
S'agissant des démolitions des "bangas", les bidonvilles, Gérald Darmanin a affirmé qu'elles étaient "permises", une seule ayant été suspendue par décision judiciaire, celle de "Talus 2".
Il a défendu en outre l'action de l'État contre la délinquance et la criminalité avec "15 interpellations d'objectifs de la police judiciaire" dans la nuit de jeudi 27 avril à vendredi 28 avril. "Nous avons déjà fait, a-t-il dit, 25 interpellations sur les 60 que nous devions faire de bandes criminelles que nous présentons à la justice, et cela en une semaine".
AFP/VNA/CVN