Jusqu'à deux millions de barils de brut se sont déposés au fond du Golfe du Mexique, sur les cinq millions écoulés lors de la marée noire d'avril 2010 provoquée par l'explosion d'une plateforme opérée par le groupe pétrolier britannique BP, selon une nouvelle étude publiée lundi 27 octobre. L'une des incertitudes de cette catastrophe écologique, la plus grave dans l'histoire des États-Unis, est le sort de ces quelque deux millions de barils de pétrole submergés déversés dans les profondeurs de l'océan. Une nouvelle audience, qui doit débuter en janvier, devra permettre de trancher entre l'estimation initiale de l'État américain (4,9 millions de barils) et celle, bien inférieure, de BP (3,1 millions). D'après d'autres études, les trois millions de barils restants sur cinq ont été pour 1,3 million dissouts dans l'eau en étant digérés par l'éco-système, pour 1,1 million dispersés -dont 784.000 barils naturellement et 392.000 chimiquement- et pour 800.000 pompés directement par BP.
AFP/VNA/CVN