Un atelier de transformation de la noix de coco à Bên Tre (delta du Mékong). |
Actuellement, de nombreuses entreprises de ce secteur local ne fonctionnent qu’à 40 % ou 50 % de leurs capacités du fait de cette pénurie. "Nos trois usines ont besoin de 80 tonnes de noix par jour pour les transformer puis les exporter. Mais, avec la pénurie actuelle, elles ne tournent qu’à 40 % ou 45 % de leur capacité", a expliqué Trân Van Duc, directeur général de la société par actions d’import-export de Bên Tre (BETRIMEX).
En dehors du manque de matières premières, ces entreprises font également face à une âpre concurrence de leurs homologues malaisiens et indonésiens. Pour maintenir leur croissance, de nombreuses entreprises domestiques ont dû chercher de nouveaux débouchés.
"Ces derniers temps, nous accélérons nos exportations vers de nouveaux marchés en Europe et au Moyen-Orient afin de contrer nos concurrents d’Indonésie et de Malaisie", a déclaré Trân Van Duc.
Nguyên Truong Thinh, directeur de la Sarl de transformation et d’export de noix de coco Luong Quoi, de Bên Tre également, a indiqué : "L’Afrique du Sud est notre débouché cible. Actuellement, nous sommes en train de renforcer nos exportations de produits transformés ayant une valeur économique élevée". "Chaque année, nous y exportons de 1.000 à 1.500 tonnes de noix transformées pour 1,5 à 3 millions de dollars par an en moyenne, ce qui représente 20 % de notre chiffre d’affaires à l’export", a-t-il ajouté.
Selon Hô Vinh Sang, président de l’Association des producteurs et exportateurs de noix de coco de Bên Tre, le Moyen-Orient, l’Europe, Taiwan (Chine) et l’Afrique sont les premiers clients de ces produits vietnamiens.
VNA/CVN