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Des Palestiniens courent pour éviter des gaz lacrymogènes tirés par l'armée israélienne près de la frontière entre la bande de Gaza et Israël. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
La tenue d'élections législatives en Israël le 9 avril ajoute à l'incertitude ambiante concernant ce premier anniversaire des "Marches du retour", qui ont fortement contribué à de vives tensions depuis le 30 mars 2018.
Samedi 30 mars, des dizaines de milliers de Palestiniens devraient se rassembler en différents points le long de la barrière, lourdement gardée par l'armée israélienne et hermétique, qui court le long de la frontière avec Israël.
Des pourparlers ont eu lieu vendredi 29 mars sous l'égide de l'Égypte, intermédiaire traditionnel entre le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, et Israël, pour tenter d'éviter des violences.
Le Hamas cherche à alléger le blocus israélien qui, depuis plus de dix ans, étouffe la bande de Gaza éprouvée par les guerres et la pauvreté. Israël justifie le blocus par la nécessité de contenir le mouvement islamiste, qui refuse son existence et auquel il a fait trois fois la guerre depuis 2007.
En début de semaine, le spectre d'une nouvelle guerre entre Israël et le Hamas est réapparu. Ripostant à un tir de roquette sur une localité au nord de Tel-Aviv, l'armée israélienne a frappé des dizaines d'objectifs dans l'enclave. Les groupes armés palestiniens ont tiré des dizaines de roquettes et d'obus de mortier vers les localités israéliennes environnantes.