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L'année 2019 a été marquée au Mali par la montée en puissance des réseaux terroristes et la multiplication des conflits communautaires qui ont fait régner la terreur au centre et au nord du pays, faisant des victimes militaires et civiles. Une tragédie qui a d'ailleurs commencé dès le jour du nouvel An avec le massacre de Koulogon, un village de la région de Mopti (Centre) où au moins 37 personnes ont été tuées. Une attaque suivie de l'horreur d'Ogossagou, dans la même région, avec au moins 160 civils peuls massacrés le 23 mars. "Ces douze derniers mois ont été ponctués de conflits sanglants et meurtriers dans notre pays. Notre peuple continue d'être traumatisé par des attentats perpétrés par des terroristes", note Cheick Boucadry Traoré, président de la Convergence africaine pour le renouveau (CARE, Parti centriste). Selon un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) au Mali, ce serait même plus de 900 civils qui seraient morts entre janvier et octobre dernier à cause de ces violences.
Xinhua/VNA/CVN