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Beaucoup d'efforts restent à faire à Madagascar en matière de corruption, a révélé le Bureau indépendant anti-corruption de Madagascar (Bianco) dans son rapport sur l'année 2016 publié mardi 4 juillet. Selon le directeur du Bianco, Jean-Louis Andriamifidy, "l'implication et la synergie des acteurs sont des défis à surmonter". "Des conventions signées par certains départements ministériels pour la mise en œuvre de plans d'action de lutte contre la corruption dans leurs secteurs, n'ont pas été suivies d'actes, alors que la prévalence de la corruption à leur niveau reste très décriée par la population", a indiqué le bureau. En 2016, Madagascar a reculé de 2 points sur l'Indice de perception de la corruption (IPC), passant de 28/100 en 2015 à 26/100, avec une chute de 22 places dans le classement mondial publié par Transparency International, se plaçant à la 123e place sur les 168 pays évalués en 2015 et à la 145e place sur les 175 pays évalués en 2016. Une baisse constatée "malgré l'enrichissement de l'arsenal juridique". Selon le rapport, "beaucoup regrettent le retard pris dans l'application effective des textes et dans la mise en œuvre des actions prévues, retards malheureusement compris comme une absence de volonté politique".
Xinhua/VNA/CVN