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Le président français, Emmanuel Macron, lors de son discours au 17e Sommet de la Francophonie, à Erevan, le 11 octobre. |
Dans son discours au Sommet de la Francophonie à Erevan, le président français a souligné "le courage du président (tunisien Beji Caid) Essebsi, qui s'est dressé avec courage et a pris ces dernières semaines des textes fondamentaux pour le droit des femmes, le droit d'être libre, le droit dans le mariage, le droit dans l'héritage alors que tous les autres avaient peur".
Et ce, "alors que nous vivons la montée des obscurantismes, la montée de celles et ceux qui voudraient enfermer tout un continent dans une lecture déformée d'une religion". "Alors que les obscurantistes disaient de ne pas le faire, le président Essebsi l'a fait, et nous devons le soutenir dans ce combat. Nous serons là, président, ne cédez rien!", a-t-il insisté en s'adressant au chef de l'État tunisien, présent à la tribune aux côtés d'une quarantaine d'autres dirigeants. "L'avenir de la francophonie sera féministe", a affirmé Emmanuel Macron.
Il faisait référence aux discussions menées ces derniers mois en Tunisie sur des réformes sociétales portant sur l'égalité dans l'héritage entre hommes et femmes et la dépénalisation de l'homosexualité. Ces réformes, touchant des textes inspirés du Coran, ont été vivement dénoncées par des associations religieuses.
Le parlement tunisien a en outre récemment voté une loi attendue de longue date criminalisant les propos racistes, l'incitation à la haine et les discriminations, une avancée qualifiée d'"historique" par les associations défendant les minorités.
AFP/VNA/CVN