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Le président Emmanuel Macron s'exprime le 25 janvier à Paris en ouverture d'une réunion "Choose France" en vidéo pour promouvoir l'attractivité française. |
"Nous ne ralentirons pas la réduction de l'impôt sur les sociétés, qui sera ramené à 25% l'an prochain. Nous ne renoncerons pas à la suppression de l'ISF. Et nous réduisons les impôts de production de 10 milliards d'euros par an, ce qui est sans précédent", a-t-il déclaré en anglais, en ouverture d'une réunion "Choose France" en vidéo pour promouvoir l'attractivité française.
"Nous avons passé des réformes, nous sommes en train de prendre des mesures supplémentaires et nous continuerons à réformer le pays afin de le rendre plus compétitif", a-t-il ajouté. Il a également exposé les ambitions du plan de relance de 100 milliards d'euros qui doit "préparer la France pour la prochaine décennie" et s'est félicité du plan adopté au niveau européen.
"Il reste une bonne dynamique d'investissement (en France) malgré la crise", a commenté sur Europe 1 le ministre du Commerce extérieur Franck Riester, "le volume global est en baisse mais beaucoup moins que la Grande-Bretagne ou l'Allemagne". Il a cité un investissement du laboratoire américain Merck et un récent de l'embouteilleur néerlandais Refresco.
"Macron choisit le monde d’avant ! Celui d’un capitalisme fou qui a donné 45 milliards d'euros aux grandes entreprises depuis 2017. Depuis, certaines ont délocalisé en plein Covid. Et si, pour une fois, on choisissait les services publics ?", a critiqué l'Insoumis Eric Coquerel
Depuis 2017 Emmanuel Macron réunit chaque année à Versailles, juste avant le Sommet de Davos, environ 200 patrons internationaux pour les pousser à investir en France. Ce rendez-vous "Choose France" sera reporté à cet été à Versailles si les conditions sanitaires le permettent, a précisé Franck Riester.
Lors de l'édition de janvier 2020, Emmanuel Macron avait salué l'annonce de quatre milliards d'euros d'investissements, les liant aux "réformes" engagées depuis son élection.
AFP/VNA/CVN