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Le président français Emmanuel Macron le 17 août à Bormes-les-Mimosas. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Accompagné du ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, le chef de l'État français doit inaugurer un atelier de production sur ce site qui est l'une des plus anciennes usines de principes actifs du monde (nécessaires à fabriquer des médicaments), avant un point presse prévu vers 11h00.
Cette visite intervient au moment où la France connaît un regain de l'épidémie de COVID-19 conduisant les autorités à placer 21 départements en zone rouge et à rendre obligatoire le port du masque dans plusieurs grandes villes, dont Paris.
Fondé en 1893, le groupe Seqens, deuxième producteur européen de principes actifs, est l'un des leaders mondiaux du principe actif de paracétamol dans son usine chinoise, mais a entamé une réflexion avec les autorités françaises pour déterminer si cette production peut être relocalisée.
Cette entreprise produit en région parisienne une quinzaine de principes actifs utilisés dans le monde entier, dont plusieurs ont des utilisations en urgence COVID, souligne l'Élysée.
Avec 24 sites de production au monde dont 15 en France, Seqens a investi à hauteur de 290 millions d'euros sur la dernière décennie dans l'hexagone.
Emmanuel Macron avait annoncé lors d'une visite chez Sanofi en juin qu'il souhaitait relocaliser la production du paracétamol et plus généralement engager une stratégie de "reconquête de souveraineté sanitaire et industrielle".
À la suite de cette déclaration, le gouvernement avait annoncé que la France voulait contrôler sur son sol l'ensemble de la chaîne de production du paracétamol d'ici trois ans et engagé des discussions avec Seqens, Upsa et Sanofi pour que la France soit en mesure de reproduire, conditionner et distribuer ce médicament.
AFP/VNA/CVN