Lutter contre les violations d’exportation de la main-d'œuvre

Selon le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales (MTIGAS), 14 entreprises d'exportation de main-d’œuvre du Vietnam et 11 autres de Taïwan sont obligés de cesser leurs activités d'envoi et de réception de travailleurs à Taïwan depuis février pour non respect des textes.

Selon Hoàng Kim Ngoc, directrice adjointe du Département de gestion des travailleurs à l’étranger (DGTE), les rencontres avec des ouvriers vietnamiens à Taïwan (Chine) en janvier ont permis au DGTE de découvrir des malversations impliquées par des entreprises vietnamiennes et leurs partenaires taïwanaises.

Il est nécessaire de lutter contre les violations d’exportation de la main-d'œuvre

Il s’agit notamment : des frais de formalités pour travailler à l’étranger, la rétention d’une partie du revenu de travailleur migrant et la déduction de prestations supérieure au contrat paraphé par les employeurs et employés. Ainsi, le MTIGAS a retiré le permis d'envoi et de réception des travailleurs de 14 entreprises vietnamiennes et 11 taïwanaises pour des durées de 20 et 60 jours comptant à partir du 20 février. Ainsi, ces entreprises sont interdites d'effectuer toute consultation, recrutement, formation ou envoi de travailleurs vietnamiens à Taïwan .
Depuis début 2012, le MTIGAS s’est engagé à lutter contre l’envoi illégal de travailleurs vietnamiens à Taïwan. En 2013, le DGTE avait également arrêté 18 entreprises d'exportation de main-d'œuvre (EEMD) en situation illégale. Cependant, la situation n’a pas pour autant été décantée. Certaines entreprises trouvent toujours des moyens de contourner les barrières législatives. Des travailleurs vietnamiens à Taïwan ont dû encore payer des frais allant de 6.000 à 6.500 dollars, contre une enveloppe de 4.500 USD fixée par le MTIGAS. Cette situation entrave le développement du marché d'exportation de la main-d'œuvre pour l’intérêt des travailleurs migrants.
Taïwan est un marché important qui embauche jusqu'à 46.000 travailleurs vietnamiens. Pourtant, le nombre des travailleurs illégaux vietnamiens à Taïwan est aussi très élevé, même devant la Corée du Sud.

Plus des mesures pour réguler le secteur

Formation de la main d'oeuvre à travailler à l'étranger. 


Selon Mme Hoàng Kim Ngoc, les sanctions contre les entreprises ci-dessus visent à créer un meilleur environnement d'exportation de main-d'œuvre d’autant plus que Taïwan est un marché potentiel pour les Vietnamiens. De plus, il ouvre la porte aux travailleurs vietnamiens en limitant le nombre des travailleurs Philippins.
Actuellement, les malversations dans l’exportation de travailleurs est un phénomène récurrent sur le marché du travail Taïwanais, mais aussi pour d’autres marchés.
Par conséquent, le gouvernement a publié le décret 95/2013/ND-CP du 22 août 2013 relatif aux sanctions sur les infractions administratives dans le recrutement, l’assurance sociale, l’exportation des travailleurs vietnamiens à l'étranger. Les contrevenants s’exposent à des amendes pouvant aller jusqu’à 200 millions de dôngs.
En outre, la résolution N°09/NQ-CP a été votée pour sanctionner les travailleurs vietnamiens qui ne respectent pas les règles de travail à l’étranger. Ces amendes peuvent s’élever jusqu’à 100 millions de dongs. La circulaire N°21/2013/TTBLDTBXH du MTIGAS a proposé le plafond de dépôts accordé entre une EEMD et des travailleurs...
On suppose que ces mesures sévères permettront de lutter efficacement contre d’autres violations dans l'envoi de travailleurs à l'étranger, ainsi que de sensibiliser les travailleurs vietnamiens sur les droits du travail à l'étranger.

Quang Châu/CVN

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