L'Ukraine incite la Bourse de Paris à la prudence

La Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,21% mercredi 16 février, affaiblie en deuxième partie de séance par les tensions sur l'Ukraine et dans l'attente de la publication du compte-rendu de la réunion de politique monétaire de la Fed.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris, à La Défense

L'indice vedette CAC 40 a perdu 14,99 points à 6.964,98 points. La veille il avait rebondi de 1,86%, après une forte baisse de 2,27% lundi 14 février. La cote parisienne avait entamé la journée en hausse, dépassant les 7.030 points avant de se retourner en début d'après-midi, encore ballottée par les nouvelles sur l'Ukraine.

"Les deux facteurs de préoccupation des marchés en ce moment, l'Ukraine et l'inflation, se télescopent : les craintes liées à la hausse des prix, inhérentes à la reprise de l'économie, sont amplifiées par la montée des cours du pétrole", notamment la conséquence "des tensions géopolitiques", affirme Alexandre Neuvy, directeur de la gestion privée d'Amplegest. La combinaison des deux facteurs "rend le marché sous tension", continue-t-il.

Autre signe de la prudence, les rendements sur le marché obligataire se sont détendus, un signe que les investisseurs ont préféré se positionner sur des actifs perçus comme plus sûrs. Le taux français à 10 ans s'établissait à 0,74%, alors qu'il avait dépassé les 0,80% en début de journée.

Les investisseurs attendent désormais la publication du compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, à 20 heures, qui devrait apporter de nouvelles indications sur le rythme du resserrement monétaire envisagé. L'inflation est à un niveau inobservé depuis quatre décennies aux États-Unis (7,5% sur un an en janvier).

FDJ, Nexan et Vicat salués, pas Bic

Les résultats de la Française des Jeux (+2,97% à 37,84 euros), qui a relevé ses objectifs à horizon 2025, de Nexan (+6,42% à 82,00 euros), qui a doublé son bénéfice net en 2021, ou du cimentier Vicat (+4,52% à 39,30 euros) ont été salués par les investisseurs. En revanche, Bic, qui a mentionné des "vents contraires" le contraignant à des hausses de prix, a perdu 1,55% à 47,04 euros.

Les pétrolières profitent de la hausse des cours

La nouvelle hausse des cours du pétrole, 2,62% à 95,70 USD pour le Brent au moment de la clôture parisienne, a profité aux valeurs les plus sensibles à l'or noir, comme TotalEnergies (+0,82% à 51,42 euros), Vallourec (+8,95% à 8,46 euros), CGG (+7,67% à 0,82 euros) ou encore TechnipFMC (+4,42% à 6,01 euros).


AFP/VNA/CVN

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