La Bourse de Tokyo part en fort rebond, soulagée sur l'Ukraine

La Bourse de Tokyo était dopée mercredi 16 février en matinée par des espoirs d'apaisement de la crise ukrainienne, qui avaient déjà porté Wall Street et les autres marchés boursiers occidentaux la veille.

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Tableau électronique de l'indice japonais Nikkei 225 à Tokyo, le 16 août 2021.
Tableau électronique de l'indice japonais Nikkei 225 à Tokyo, le 16 août 2021.

L'indice vedette Nikkei remontait de 1,98% à 27.396,29 points après 01h00 GMT et l'indice élargi Topix regagnait 1,44% à 1.942,24 points.

Du côté des valeurs

Le titre du fleuron technologique japonais Sony (+1,35% à 12.375 yens) profitait de l'extension du projet de construction d'une usine géante de semi-conducteurs au Japon, dont il est partie prenante. Le groupe taïwanais TSMC, majoritaire au sein de leur coentreprise dédiée au projet (JASM), a annoncé mardi 15 février un gros investissement supplémentaire pour élargir les futures capacités de production du site.

En outre, l'équipementier automobile japonais Denso (+2,39% à 8.610 yens) va rejoindre Sony et TSMC en investissant 350 millions d'USD dans l'usine, dont la construction doit démarrer cette année.

Avec ces nouveaux engagements, le total investi dans ce méga-chantier, très soutenu financièrement par l'État japonais également, va passer à 8,6 milliards d’USD, contre 7 milliards d’USD jusqu'à présent.

Le géant japonais du pneu Bridgestone voyait son titre décoller de 8,5% à 5.318 yens. Bien qu'il s'attende à des difficultés persistantes en 2022 à cause de la flambée des coûts du pétrole et du caoutchouc naturel, le groupe vise une croissance solide de son bénéfice opérationnel et de ses ventes cette année. Il a aussi annoncé mardi 15 février un nouveau programme de rachat de ses propres actions.

Du côté des devises et du pétrole

Le yen continuait de baisser un peu face à l’USD, à raison d'un USD pour 115,70 yens vers 01h00 GMT contre 115,61 yens mardi 15 février à 21h00 GMT. Le yen avait déjà nettement reculé mardi 15 février grâce aux espoirs de détente de la crise ukrainienne.

La devise japonaise se stabilisait par rapport à l'euro, qui s'échangeait pour 131,36 yens contre 131,32 yens mardi 15 février.

L'euro se négociait par ailleurs pour 1,1350 USD, contre 1,1359 USD la veille à 21h00 GMT.

Le pétrole, qui avait chuté mardi 15 février après les signes de désescalade, reprenait un peu de terrain. Peu avant 01h00 GMT, le prix du baril de WTI américain regagnait 0,38% à 92,42 USD.


AFP/VNA/CVN

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