>>L'Union européenne va mettre à nouveau Google à l'amende
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Le logo de Google, le 24 mai à Paris. |
Lors d'un entretien téléphonique mardi 17 juillet dans la soirée, la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, était censée informer de sa décision le numéro un de Google, Sundar Pichai, selon une source proche du dossier. L'exécutif européen comme la firme de Mountain View ont refusé de commenter cette information.
Cette sanctions financière, destinée à punir l'entreprise américaine pour avoir abusé de la position dominante de son système d'exploitation pour smartphone, Android, pour asseoir la suprématie de ses propres applications et avant tout son service de recherche en ligne, devrait probablement pulvériser le dernier record.
Ce record est détenu par Google, condamné par la Commission européenne, le 27 juin 2017, à payer 2,42 milliards d'euros pour avoir abusé de sa position dominante dans la recherche en ligne en favorisant son comparateur de prix "Google Shopping", au détriment de services concurrents.
Le montant de l'amende est décidé au dernier moment et peut atteindre théoriquement, selon les règles de la concurrence européenne, jusqu'à 10% du chiffre d'affaires global de l'entreprise, qui s'élevait pour Alphabet, maison mère de Google, à 110,9 milliards de dollars en 2017 (94,7 milliards d'euros).
Cette nouvelle sanction contre le géant américain arrive dans un contexte particulièrement tendu entre l'UE et les États-Unis.
Mercredi prochain 25 juillet, dans une semaine jour pour jour, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, doit d'ailleurs se rendre à Washington pour tenter de désamorcer le conflit commercial qui oppose l'UE au président américain Donald Trump, prêt à taxer les importations de voitures européennes dans son pays.
AFP/VNA/CVN